Dans le cadre de leur participation au festival du polar Bloody
Fleury, les élèves de 4e1 ont écrit des nouvelles policières sur le
thème suivant : "Disparitions inquiétantes... Les enquêteurs
s'orientent vers la piste souterraine". Voici une nouvelle écrite
par Lola et Mona intitulée "Le meurtre dans les égouts de Paris". Bonne lecture !
Le meurtre dans les égouts de Paris
Prologue
Le 21 Octobre 2016, le corps d'Annie Cino, la maire de Paris, fut retrouvé
dans les canalisations de égouts de la capitale.
Son mari, Jean-Claude Chemin, avait déjà été alerté et se trouvait sur les
lieux de la macabre découverte, avec la police criminelle. Il répétait pour
la énième fois qu'Annie et lui s’étaient disputés la veille du meurtre,
qu'elle était partie et qu'il ne l'avait pas revue.
« Les gars, j'ai trouvé quelqu'un ! » hurla un agent, accompagné de son
chien. Il remonta avec un corps dont le visage n'était pas reconnaissable.
CHAPITRE 1 : Le test ADN
Je marchais dans la rue du quai d'Orsay, réfléchissant à qui avait bien pu
commettre un tel crime. Qui avait bien pu laisser le corps d' Annie Cino
dans les canalisations des égouts ?
Cette affaire m'intriguait beaucoup. Au fait, moi c'est Paul Dubois, je
suis journaliste. Cela fait un an que cette affaire sordide a démarré et je
m'y intéresse beaucoup. Un sans-abri a d’abord été accusé du crime car
cette nuit-là il s’était abrité dans les égouts. Mais apparemment c'était
une fausse piste. Depuis, le mari d' Annie Cino s'est remis en couple avec
une autre femme du nom de Catherine. Il a décidé de déménager pour refaire
sa vie. Durant les visites de son ancienne maison, les acheteurs ont
remarqué une tâche semblable à du sang sur la moquette. Ils ont alors
décidé de prévenir la police pour que des tests ADN soient faits, car ça
les inquiétait beaucoup. Jean-Claude affirmait que c'est une trace de soupe
à la tomate.
Le soir où les tests ADN furent réalisés, je tournais en rond dans mon
appartement. Je n'aurais jamais pensé que Jean-Claude pourrait être un
suspect à mes yeux ! BIP BIP, mon téléphone se mit à vibrer : je le sortis
de ma poche et je constatais qu'on m'appelait. C'était la police. Je
décrochai et la personne qui était au bout du fil me demanda de venir au
commissariat le plus vite possible. Quand j’arrivai sur les lieux, mon amie
policière, Louise, me prit en charge. Nous nous installâmes dans une pièce
isolée et elle m'annonça :
- L'ADN est celui d'Annie Cino, la femme de Jean-Claude.
- J'en étais sûr ! Lui répondis-je.
Cette révélation ouvrait énormément de possibilités sur qui avait bien pu
tuer la maire de Paris et relançait complètement l’enquête.
Le lendemain matin, aux informations, une disparition fut signalée :
Jean-Claude avait disparu. J'essayais alors de l'appeler, en vain. Cette
disparition m'inquiétait encore plus que l'affaire qui était en cours,
Jean-Claude et moi étions amis depuis quelques années et il comptait
beaucoup pour moi.
CHAPITRE 2 : La disparition
Je repartis du poste de police avec une seule et unique idée : trouver
Jean-Claude Chemin. J'avais un tas de questions à lui poser et je me devais
d'avoir des réponses. Jean-Claude ne m'avait jamais parlé de cette tâche de
sang qui se trouvait sur la moquette de son salon. Avait-il quelque chose à
cacher ? Toutes ces questions s'emballaient dans ma tête, et j'étais en
route pour l'immense et luxueux immeuble dans lequel Jean-Marc passait le
plus clair de son temps.
Après une dizaine de minutes de route, je descendis de ma voiture et je me
dirigeai devant l'immense porte qui était encadrée par deux gardes du
corps. J'annonçais Paul Dubois, et les gardes du corps me laissèrent
entrer. Ils avaient l'habitude car je venais rendre visite à Jean-Claude
toutes les semaines. Il m'avait l'air préoccupé ces derniers temps. Je
montai à l'étage par les grands escaliers qui conduisaient au bureau de
Jean-Claude. Arrivé devant sa porte, je toquai une fois, deux fois, trois
fois, mais il ne répondit pas. À travers la porte, je pouvais sentir de
l'air froid, comme si une grande fenêtre était ouverte. Le bruits des
voitures qui circulaient sur le boulevard à côté de la maison étaient
assourdissants, on aurait dit qu'on était au cœur d'une autoroute un soir
de semaine.
Au bout de quelques minutes passées à patienter devant sa porte, je décidai
de rentrer. Mais personne n'était présent dans le bureau et la fenêtre
était grande ouverte. Je me dirigeai vers celle-ci et aperçus une corde de
vêtements qui touchait au sol et qui était attachée à la fenêtre.
Jean-Claude s'était évadé. Maintenant, j'en était sûr : il cachait quelque
chose. J'essayai de le rappeler mais j'aperçus sur son bureau qu'il avait
laissé son téléphone, j'appelais dans le vide. Je pris soin de laisser la
pièce comme elle était et je partis. S'était-il échappé pour éviter les
questions embarrassantes et fuir les conséquences de ses actes ? J'en était
sûr. Quelque chose clochait entre lui et sa femme.
Cela faisait trois jours que je restais chez moi à tourner en rond comme un
lion en cage. Aucune nouvelle de Jean-Claude. J'avais imaginé encore et
encore toutes les possibilités mais une seule était cohérente : Jean-Claude
avait pu tuer sa femme, sous le coup de la colère. Mais qu'est ce qu‘Annie
Cino avait bien pu faire pour que cette dispute aille aussi loin ? C'était
la question qui revenait encore et encore. J'y réfléchissais tout le temps,
c'était une obsession. Mon appartement était devenu un véritable chantier.
Des feuilles gisaient de tous les côtés. Sur celles-ci, les dizaines
d'hypothèses que j'avais explorées de fond en comble étaient expliquées en
détails. Je ne dormais plus, ou alors lorsque je dormais, mes rêves avaient
toujours comme sujet principal cette enquête. Je ne pensais plus qu'à ça.
J'envisageais de nouvelles hypothèses tout le temps, des cernes s'étaient
dessinées sur mon visage à cause du manque de sommeil.
CHAPITRE 3 :
Coupable
Deux semaines plus tard, mon amie Louise m'appela pour m'annoncer que
Jean-Claude avait étais retrouvé en Belgique par des passants qui l'avaient
reconnu. En effet, des affiches signalant sa disparition avaient été
placardées partout en France et dans les pays frontaliers. Il se trouvait à
présent au poste de police de Paris. J'accourus pour le retrouver, je
sautais dans ma voiture et j'appuyais sur la pédale.
Quand j’arrivai au commissariat, Louise m'accueillait et m'emmena voir
Jean-Claude. Dès que je l’aperçus, une multitude de questions
m’assaillirent. Je me précipitai vers lui et le fixai. Il avait le teint
pâle et il sentait mauvais. Il avait beaucoup maigri. Louise me dit de
partir. Je ne pouvais l’interroger car il était maintenant en garde à vue.
Le fait qu'il ait caché quelque chose d'aussi gros prouvait qu'il avait un
secret lié à la tâche de sang de sa femme, et les agents de la police se
devaient de lui faire un interrogatoire pour éclaircir l'enquête.
Louise me raconta tous les détails de l'enquête. Après un interrogatoire
interminable et éprouvant au cours duquel Jean-Claude se contredit,
celui-ci finit par avouer les faits. Il raconta qu'il avait que lors d’une
violente dispute, il avait jeté sa femme dans les escaliers et qu'elle
était morte en tombant sur la nuque. Ensuite, il l'avait cachée dans les
égouts de Paris. L'enquête était maintenant résolue. Jean-Claude fut
condamné à trente ans de prison ferme. Je lui en voulais beaucoup de
m'avoir caché ça.
Epilogue
Quinze
ans après
les faits
, Paul
restait très marqué par cette affaire
qui
lui
avait fait comprendre
qu'il fa
ut
se méfier de ses amis et de l'apparence des gens. De son côté,
Jean-Claude purge
ait sa peine à la prison de la Santé.
Annie
avait été
enterrée quatre jours après que Jean-Claude ait avoué le meurtre.
Lola et Mona
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