EDITORIAL


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ÉDITORIAL

Le Monde de Verlaine a deux objectifs : permettre aux élèves de s'exprimer sur l'actualité (au sens très large) et les éduquer aux médias.

Ainsi, tous les lundis, en salle 5, de 13h à 13h50, sous la direction de M. Aupée, les élèves volontaires pourront venir écrire sur un sujet d'actualité de leur choix (international, national, régional, Évrecy, collège). Ils pourront aussi écrire un article "coup de cœur" ou participer à la Web-TV, La Télé de Paul.

En outre, les enseignants du collège et des écoles du secteur pourront également proposer à la publication des travaux d'élèves réalisés en classe afin de les mettre en valeur.

vendredi 1 mars 2019

Bloody fleury, une nouvelle policière des 4e1 : "Le meurtre dans les égouts de Paris"

Dans le cadre de leur participation au festival du polar Bloody Fleury, les élèves de 4e1 ont écrit des nouvelles policières sur le thème suivant : "Disparitions inquiétantes... Les enquêteurs s'orientent vers la piste souterraine". Voici une nouvelle écrite par Lola et Mona intitulée "Le meurtre dans les égouts de Paris". Bonne lecture ! 

 
(source : fleury.surorne.fr)

 
Le meurtre dans les égouts de Paris

 
Prologue
 
Le 21 Octobre 2016, le corps d'Annie Cino, la maire de Paris, fut retrouvé dans les canalisations de égouts de la capitale.
Son mari, Jean-Claude Chemin, avait déjà été alerté et se trouvait sur les lieux de la macabre découverte, avec la police criminelle. Il répétait pour la énième fois qu'Annie et lui s’étaient disputés la veille du meurtre, qu'elle était partie et qu'il ne l'avait pas revue.
« Les gars, j'ai trouvé quelqu'un ! » hurla un agent, accompagné de son chien. Il remonta avec un corps dont le visage n'était pas reconnaissable. 


CHAPITRE 1 : Le test ADN
 
Je marchais dans la rue du quai d'Orsay, réfléchissant à qui avait bien pu commettre un tel crime. Qui avait bien pu laisser le corps d' Annie Cino dans les canalisations des égouts ?
Cette affaire m'intriguait beaucoup. Au fait, moi c'est Paul Dubois, je suis journaliste. Cela fait un an que cette affaire sordide a démarré et je m'y intéresse beaucoup. Un sans-abri a d’abord été accusé du crime car cette nuit-là il s’était abrité dans les égouts. Mais apparemment c'était une fausse piste. Depuis, le mari d' Annie Cino s'est remis en couple avec une autre femme du nom de Catherine. Il a décidé de déménager pour refaire sa vie. Durant les visites de son ancienne maison, les acheteurs ont remarqué une tâche semblable à du sang sur la moquette. Ils ont alors décidé de prévenir la police pour que des tests ADN soient faits, car ça les inquiétait beaucoup. Jean-Claude affirmait que c'est une trace de soupe à la tomate.
Le soir où les tests ADN furent réalisés, je tournais en rond dans mon appartement. Je n'aurais jamais pensé que Jean-Claude pourrait être un suspect à mes yeux ! BIP BIP, mon téléphone se mit à vibrer : je le sortis de ma poche et je constatais qu'on m'appelait. C'était la police. Je décrochai et la personne qui était au bout du fil me demanda de venir au commissariat le plus vite possible. Quand j’arrivai sur les lieux, mon amie policière, Louise, me prit en charge. Nous nous installâmes dans une pièce isolée et elle m'annonça :
- L'ADN est celui d'Annie Cino, la femme de Jean-Claude.
- J'en étais sûr ! Lui répondis-je.
Cette révélation ouvrait énormément de possibilités sur qui avait bien pu tuer la maire de Paris et relançait complètement l’enquête.
Le lendemain matin, aux informations, une disparition fut signalée : Jean-Claude avait disparu. J'essayais alors de l'appeler, en vain. Cette disparition m'inquiétait encore plus que l'affaire qui était en cours, Jean-Claude et moi étions amis depuis quelques années et il comptait beaucoup pour moi. 


CHAPITRE 2 : La disparition
 
Je repartis du poste de police avec une seule et unique idée : trouver Jean-Claude Chemin. J'avais un tas de questions à lui poser et je me devais d'avoir des réponses. Jean-Claude ne m'avait jamais parlé de cette tâche de sang qui se trouvait sur la moquette de son salon. Avait-il quelque chose à cacher ? Toutes ces questions s'emballaient dans ma tête, et j'étais en route pour l'immense et luxueux immeuble dans lequel Jean-Marc passait le plus clair de son temps.
Après une dizaine de minutes de route, je descendis de ma voiture et je me dirigeai devant l'immense porte qui était encadrée par deux gardes du corps. J'annonçais Paul Dubois, et les gardes du corps me laissèrent entrer. Ils avaient l'habitude car je venais rendre visite à Jean-Claude toutes les semaines. Il m'avait l'air préoccupé ces derniers temps. Je montai à l'étage par les grands escaliers qui conduisaient au bureau de Jean-Claude. Arrivé devant sa porte, je toquai une fois, deux fois, trois fois, mais il ne répondit pas. À travers la porte, je pouvais sentir de l'air froid, comme si une grande fenêtre était ouverte. Le bruits des voitures qui circulaient sur le boulevard à côté de la maison étaient assourdissants, on aurait dit qu'on était au cœur d'une autoroute un soir de semaine.
Au bout de quelques minutes passées à patienter devant sa porte, je décidai de rentrer. Mais personne n'était présent dans le bureau et la fenêtre était grande ouverte. Je me dirigeai vers celle-ci et aperçus une corde de vêtements qui touchait au sol et qui était attachée à la fenêtre. Jean-Claude s'était évadé. Maintenant, j'en était sûr : il cachait quelque chose. J'essayai de le rappeler mais j'aperçus sur son bureau qu'il avait laissé son téléphone, j'appelais dans le vide. Je pris soin de laisser la pièce comme elle était et je partis. S'était-il échappé pour éviter les questions embarrassantes et fuir les conséquences de ses actes ? J'en était sûr. Quelque chose clochait entre lui et sa femme.
Cela faisait trois jours que je restais chez moi à tourner en rond comme un lion en cage. Aucune nouvelle de Jean-Claude. J'avais imaginé encore et encore toutes les possibilités mais une seule était cohérente : Jean-Claude avait pu tuer sa femme, sous le coup de la colère. Mais qu'est ce qu‘Annie Cino avait bien pu faire pour que cette dispute aille aussi loin ? C'était la question qui revenait encore et encore. J'y réfléchissais tout le temps, c'était une obsession. Mon appartement était devenu un véritable chantier. Des feuilles gisaient de tous les côtés. Sur celles-ci, les dizaines d'hypothèses que j'avais explorées de fond en comble étaient expliquées en détails. Je ne dormais plus, ou alors lorsque je dormais, mes rêves avaient toujours comme sujet principal cette enquête. Je ne pensais plus qu'à ça. J'envisageais de nouvelles hypothèses tout le temps, des cernes s'étaient dessinées sur mon visage à cause du manque de sommeil. 


CHAPITRE 3 : Coupable
 
Deux semaines plus tard, mon amie Louise m'appela pour m'annoncer que Jean-Claude avait étais retrouvé en Belgique par des passants qui l'avaient reconnu. En effet, des affiches signalant sa disparition avaient été placardées partout en France et dans les pays frontaliers. Il se trouvait à présent au poste de police de Paris. J'accourus pour le retrouver, je sautais dans ma voiture et j'appuyais sur la pédale.
Quand j’arrivai au commissariat, Louise m'accueillait et m'emmena voir Jean-Claude. Dès que je l’aperçus, une multitude de questions m’assaillirent. Je me précipitai vers lui et le fixai. Il avait le teint pâle et il sentait mauvais. Il avait beaucoup maigri. Louise me dit de partir. Je ne pouvais l’interroger car il était maintenant en garde à vue. Le fait qu'il ait caché quelque chose d'aussi gros prouvait qu'il avait un secret lié à la tâche de sang de sa femme, et les agents de la police se devaient de lui faire un interrogatoire pour éclaircir l'enquête.
Louise me raconta tous les détails de l'enquête. Après un interrogatoire interminable et éprouvant au cours duquel Jean-Claude se contredit, celui-ci finit par avouer les faits. Il raconta qu'il avait que lors d’une violente dispute, il avait jeté sa femme dans les escaliers et qu'elle était morte en tombant sur la nuque. Ensuite, il l'avait cachée dans les égouts de Paris. L'enquête était maintenant résolue. Jean-Claude fut condamné à trente ans de prison ferme. Je lui en voulais beaucoup de m'avoir caché ça. 


Epilogue
 
Quinze ans après les faits , Paul restait très marqué par cette affaire qui lui avait fait comprendre qu'il fa ut se méfier de ses amis et de l'apparence des gens. De son côté, Jean-Claude purge ait sa peine à la prison de la Santé. Annie avait été enterrée quatre jours après que Jean-Claude ait avoué le meurtre. 
 
Lola et Mona

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