Les professeurs documentalistes du collège Paul Verlaine, Madame Dauphin et M. Guelennec, ont décidé de mettre en place des débats entre les élèves afin de les former à cet exercice et à les intéresser à certains sujets de société. Le vendredi 8 mars a eu lieu le premier débat qui portait sur le possible retour de l'uniforme à l'école. Voici un compte-rendu de ce débat rédigé par M. Guelennec.
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| Affiche annonçant le débat du vendredi 1er mars 2019 (repoussé au 8 mars) |
- Secrétaire de séance : Mme Dauphin
- Rédacteur du compte-rendu : M. Guelennec
- Nombre de participants : 26 élèves
Après un rappel par vidéoprojection des règles de bonne tenue du débat (respect, argumentation et écoute) 26 élèves de différentes classes du collège ont pu échanger leurs points de vue sur la pertinence ou non du port de l'uniforme à l'école.
Un premier temps de la discussion nous aura permis de nous interroger sur le fait que l'uniforme pouvait être un frein à certaines formes de discrimination, c'est à dire un rejet de certaines personnes en raison du port ou l'absence de port de vêtements (marque, style…).
Par ailleurs, une participante rappelle que l'objectif de l'uniforme est celui de l'unité qui peut ici être comprise comme une forme de fraternité. Tous pareils = tous ensemble.
Aussi, un élève de sixième soulève le côté pratique et économique de l'uniforme : d'un côté, il est idéal quand on ne sait pas quoi se mettre et d'un autre, il est moins coûteux en terme de lessive et va donc vers une certaine forme d'écologie.
Un autre argument entendu est celui que l'uniforme évoque une certaine idée de rigueur et de sérieux, qualités indissociables de l'école. Il serait même nécessaire pour faire valoir une forme d'autorité du personnel de l'établissement sur les élèves.De plus, si l'on pense à l'uniforme, on pense assez facilement au costume et à la cravate alors que celui-ci peut s'avérer être bien plus moderne. Certains collèges proposent d'ailleurs un sweat-shirt à leur effigie.
Et puis d'ailleurs, l'uniforme n'empêche pas une certaine forme de liberté dans le port des chaussures, des accessoires ou dans les coupes de cheveux. Aussi, l'uniforme n'a plus vocation à être vraiment strict et pourrait même être très coloré. Et puis l'uniforme permet d'entrevoir un autre aspect de la personnalité de celui ou celle qui le porte.
Enfin, pour aller dans ce sens, une élève démontre qu'il existe déjà une certaine forme d'uniformité dans les tenues des élèves puisque la majorité des participants au débat sont habillés en jeans, baskets, sweat-shirts et sacs Eastpak.
Mais, là où le sujet fait débat c'est que beaucoup de participants pensent que l'uniforme est un véritable problème vis à vis des libertés de chacun et notamment la liberté de s'exprimer par sa tenue vestimentaire. Dans ce sens, une élève estime que ce n'est pas aux vêtements de changer pour éviter les moqueries et discriminations mais bel et bien aux mentalités. « Il vaut mieux changer dedans que dehors ».
Par ailleurs, l'uniforme peut en effet donner un côté sérieux aux élèves mais ça ne serait qu'un artifice. Outre cela, il aurait un côté ennuyeux, fade. Une élève explique d'ailleurs que si l'on est tous pareils, on s'ennuie et on perd sa propre personnalité.
Aussi, l'idée de rendre un élément vestimentaire obligatoire provoquerait certainement des formes de rébellion et donc des problèmes de respect.
D'un point de vue plus pratique, l'uniforme a un certain coût que les parents ne peuvent pas forcément assumer.
Alors, si l'uniforme devait faire son retour dans les établissements scolaires, il faudrait que celui-ci laisse place à une certaine souplesse et l'idée d'un simple « Dress Code », c'est à dire des couleurs obligatoires pourrait être suffisant. Nous pourrions par exemple imaginer un t-shirt ou une chemise blanche (sans inscription) et un pantalon bleu et l'idée d'une couleur pour chaque niveau (ex : bleu pour les 4èmes, rouge pour les 6èmes...) pourrait être envisagée même si cela pourrait provoquer un sentiment de hiérarchie. La question du choix de porter un pantalon ou une jupe a aussi été posée.
Le dernier point qui a grandement fait débat en fin de séance est la question des professeurs et des personnels du collège. Seraient/Devraient-ils également être sujets au port de l'uniforme ? Quelle serait la meilleure solution ? L'uniforme pour les personnels jouerait-il sur l'autorité ? Serait-ce une manière de montrer l'exemple ?
Ce fut donc un débat de grande qualité ou chacun a pu s'exprimer de manière qualitative et argumentée. Un vote à main levée a permis de rendre compte le fait qu'une bonne part des participants ont pu changer d'avis durant le débat.
Au moment de la clôture du débat, le thème de la prochaine session a été donné et une grande majorité des participants s'est d'ores et déjà montrée très enthousiaste à l'idée d'y participer.
Un premier temps de la discussion nous aura permis de nous interroger sur le fait que l'uniforme pouvait être un frein à certaines formes de discrimination, c'est à dire un rejet de certaines personnes en raison du port ou l'absence de port de vêtements (marque, style…).
Par ailleurs, une participante rappelle que l'objectif de l'uniforme est celui de l'unité qui peut ici être comprise comme une forme de fraternité. Tous pareils = tous ensemble.
Aussi, un élève de sixième soulève le côté pratique et économique de l'uniforme : d'un côté, il est idéal quand on ne sait pas quoi se mettre et d'un autre, il est moins coûteux en terme de lessive et va donc vers une certaine forme d'écologie.
Un autre argument entendu est celui que l'uniforme évoque une certaine idée de rigueur et de sérieux, qualités indissociables de l'école. Il serait même nécessaire pour faire valoir une forme d'autorité du personnel de l'établissement sur les élèves.De plus, si l'on pense à l'uniforme, on pense assez facilement au costume et à la cravate alors que celui-ci peut s'avérer être bien plus moderne. Certains collèges proposent d'ailleurs un sweat-shirt à leur effigie.
Et puis d'ailleurs, l'uniforme n'empêche pas une certaine forme de liberté dans le port des chaussures, des accessoires ou dans les coupes de cheveux. Aussi, l'uniforme n'a plus vocation à être vraiment strict et pourrait même être très coloré. Et puis l'uniforme permet d'entrevoir un autre aspect de la personnalité de celui ou celle qui le porte.
Enfin, pour aller dans ce sens, une élève démontre qu'il existe déjà une certaine forme d'uniformité dans les tenues des élèves puisque la majorité des participants au débat sont habillés en jeans, baskets, sweat-shirts et sacs Eastpak.
Mais, là où le sujet fait débat c'est que beaucoup de participants pensent que l'uniforme est un véritable problème vis à vis des libertés de chacun et notamment la liberté de s'exprimer par sa tenue vestimentaire. Dans ce sens, une élève estime que ce n'est pas aux vêtements de changer pour éviter les moqueries et discriminations mais bel et bien aux mentalités. « Il vaut mieux changer dedans que dehors ».
Par ailleurs, l'uniforme peut en effet donner un côté sérieux aux élèves mais ça ne serait qu'un artifice. Outre cela, il aurait un côté ennuyeux, fade. Une élève explique d'ailleurs que si l'on est tous pareils, on s'ennuie et on perd sa propre personnalité.
Aussi, l'idée de rendre un élément vestimentaire obligatoire provoquerait certainement des formes de rébellion et donc des problèmes de respect.
D'un point de vue plus pratique, l'uniforme a un certain coût que les parents ne peuvent pas forcément assumer.
Alors, si l'uniforme devait faire son retour dans les établissements scolaires, il faudrait que celui-ci laisse place à une certaine souplesse et l'idée d'un simple « Dress Code », c'est à dire des couleurs obligatoires pourrait être suffisant. Nous pourrions par exemple imaginer un t-shirt ou une chemise blanche (sans inscription) et un pantalon bleu et l'idée d'une couleur pour chaque niveau (ex : bleu pour les 4èmes, rouge pour les 6èmes...) pourrait être envisagée même si cela pourrait provoquer un sentiment de hiérarchie. La question du choix de porter un pantalon ou une jupe a aussi été posée.
Le dernier point qui a grandement fait débat en fin de séance est la question des professeurs et des personnels du collège. Seraient/Devraient-ils également être sujets au port de l'uniforme ? Quelle serait la meilleure solution ? L'uniforme pour les personnels jouerait-il sur l'autorité ? Serait-ce une manière de montrer l'exemple ?
Ce fut donc un débat de grande qualité ou chacun a pu s'exprimer de manière qualitative et argumentée. Un vote à main levée a permis de rendre compte le fait qu'une bonne part des participants ont pu changer d'avis durant le débat.
Au moment de la clôture du débat, le thème de la prochaine session a été donné et une grande majorité des participants s'est d'ores et déjà montrée très enthousiaste à l'idée d'y participer.
Prochain débat le vendredi 15 Mars :
Filles/Garçons, tous égaux ?
M. Guelennec
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