EDITORIAL


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ÉDITORIAL

Le Monde de Verlaine a deux objectifs : permettre aux élèves de s'exprimer sur l'actualité (au sens très large) et les éduquer aux médias.

Ainsi, tous les vendredis, en salle 5, de 13h à 13h50, sous la direction de M. Aupée, les élèves volontaires pourront venir écrire sur un sujet d'actualité de leur choix (international, national, régional, Évrecy, collège). Ils pourront aussi écrire un article "coup de cœur" ou participer à la Web-TV, La Télé de Paul.

En outre, les enseignants du collège et des écoles du secteur pourront également proposer à la publication des travaux d'élèves réalisés en classe afin de les mettre en valeur.

lundi 4 mars 2019

Bloody Fleury, une nouvelle policière des 4e1 : "La Vengeance"

Dans le cadre de leur participation au festival du polar Bloody Fleury, les élèves de 4e1 ont écrit des nouvelles policières sur le thème suivant : "Disparitions inquiétantes... Les enquêteurs s'orientent vers la piste souterraine". Voici une nouvelle écrite par Corentin Eliott et Léo intitulée "La Vengeance". Bonne lecture !

(source : fleury.surorne.fr)


  La Vengeance 


Je m'appelle Franklin Jones. J’avais trente cinq ans au moment de cette affaire qui fut la plus éprouvante de ma vie. Je travaillais pour la police scientifique dans la ville d'Haddonfield, aux USA.
*

Ce fameux vendredi 13 juillet 1984, je fus appelé pour enquêter sur la disparition inquiétante de plusieurs personnes. Je me rendis au bureau pour en apprendre un peu plus sur l'enquête.

« Salut Franklin, on vient d'être appelés sur une affaire de disparition : trois personnes parties en voyage à Los Santos se sont volatilisées, me dit Jack.
- Ça marche, Jack. » lui répondis-je.

D'après leurs familles, ils devaient rentrer en train. Des témoignages avaient été recueillis, expliquant que les passants auraient entendu des cris et auraient vu une silhouette sombre, qui se trouvait sur le quai de la gare. Celle-ci mesurait environ deux mètres, était plutôt trapue, bâtie comme un bodybuilder. Elle était méconnaissable car elle portait un masque qui lui recouvrait entièrement la tête. Elle avait néanmoins comme signe distinctif une blouse de travail bleue, qui ressemblait à celle que portent tous les mécaniciens. Elle portait deux corps, un sur chaque épaule et en traînait un au sol. Elle avait ensuite disparu dans l'ombre de la nuit. Aucune trace n'avait été laissée par le kidnappeur mais on avait retrouvé trois bouteilles en verre brisées sur le sol près d'un distributeur.

Deux semaines plus tard, le vendredi 27 juillet, un agent d’entretien nous appela, pour nous dire que dans un tunnel de voie ferrée, sous le mont Chilliad, il avait repéré une mare ressemblant à du sang noirâtre. Après une analyse détaillée de celui-ci, on apprit qu'il s'agissait du sang des trois voyageurs disparus, mais on ne retrouva dans le tunnel aucun membre ni aucun indice matériel. Mes collègues et moi, par contre, avons remarqué des empreintes de pas qui menaient à l’extérieur du tunnel. Celles-ci conduisaient à des traces de pneu. En les suivant, nous étions arrivés sur le bord d'un lac, le Crystal Lake. Arrivés sur place, nous avions trouvé une voiture calcinée, une Ford, à proximité de l'entrée, avec aucune trace d'ADN à l’intérieur de celle-ci.

Je me posais des questions sur le lac. Je demandai donc à la police scientifique de fouiller celui-ci.

Quelques jours plus tard, les plongeurs retrouvèrent dans le Crystal Lake ce qui ressemblait à trois corps emballés dans des sacs en plastique.

Une fois ces derniers retirés, nous nous rendîmes compte que ça n'était que des mannequins : nous avions travaillé une dizaine de jours pour au final trouver une fausse piste, ce criminel était vraiment très compétent.

Je me tournai vers les familles des victimes et leur posai une question après dix minutes d'interrogatoire.
« Votre fils avait-il des ennemis ?
- Je ne crois pas mais... il faut peut-être que je vous dise que durant sa scolarité il at harcelé un élève, me répondit-Mme smith, la mère d’un des jeunes hommes disparu.
- Dans quelle école était-il scolarisé ? demandai-je.
- Eh bien, il était scolarisé dans l'école primaire d'Haddonfield, » me répondit-elle.

Les trois disparus avaient tous le même point commun : ils avaient tous été scolarisés dans l'école d'Haddonfield.

J'allai voir dans cette école une ancienne institutrice qui me donna des informations sur ces trois garçons.

J'appris qu'ils avaient mené la vie dure à un jeune garçon qui se nommait Trevor Myers. Je rentrai au bureau pour faire quelques recherches sur ce fameux Trevor. J'eus des frissons en ouvrant son dossier.
Il était écrit dans ce dernier qu'il avait tué sa sœur de dix-sept ans lorsqu'il n'avait que six ans, il avait donc un antécédant judiciaire important. Je décidai alors de rencontrer ce terrifiant personnage. Il habitait à présent dans une maison, la propriété Strode. J'avais froid dans le dos à l'idée d'aller rencontrer ce psychopathe.

Je me rendis devant la maison et remarquai à l'étage une silhouette qui me fixait. Il était conforme à la description des témoins, il portait un masque blanc plutôt angoissant, une blouse de travail bleue et il tenait un gigantesque couteau de cuisine. Je dégainai mon Beretta, enfonçai la porte et rentrai dans la maison. Je vis tout d'abord de nombreuses bouteilles au sol puis je vis une photo de classe en noir et blanc avec trois croix rouges sang sur trois personnes. Cela collait bien à ce que nous avions trouvé pour cette affaire. J'entendis des bruits de pas venant de l'étage. Je montai les escaliers à pas de loup. Une fois arrivé à l'étage, je le vis. Le géant portait un fusil de chasse et le pointait sur moi, puis il appuya sur la détente. D'après mes collègues, il se serait enfui après m'avoir tiré dessus. Heureusement, je n'eus rien de grave, mise à part une cicatrice de la balle sur ma jambe.

Après trois semaines de récupération, je repris mon service, en prenant une petite affaire. Le soir, curieux de ne pas savoir où était passé Trevor, j'allai donc dans le tunnel où avait été retrouvée la mare de sang. En arrivant, je vis au loin une ombre, qui s'approchait de plus en plus. Je fus pris d'angoisse à l'idée de revivre ce qui m'était arrivé précédemment. Je reconnus Trevor alors je criai :
- Ne bouge plus, Trevor ! Tu es cerné ! C'est fini !
Soudain j'entendis un bruit suspect, qui détourna mon attention l’espace d’une seconde. Et quand je me retournai de nouveau vers Trevor, je constatai qu’il n'était plus là...

*

Aujourd'hui, j’ai soixante-neuf ans. Le tueur tout comme les corps n'ont pas été retrouvés et l'affaire continue à m’obséder, jour et nuit.

Corentin, Eliott et Léo.

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