EDITORIAL


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ÉDITORIAL

Le Monde de Verlaine a deux objectifs : permettre aux élèves de s'exprimer sur l'actualité (au sens très large) et les éduquer aux médias.

Ainsi, tous les vendredis, en salle 5, de 13h à 13h50, sous la direction de M. Aupée, les élèves volontaires pourront venir écrire sur un sujet d'actualité de leur choix (international, national, régional, Évrecy, collège). Ils pourront aussi écrire un article "coup de cœur" ou participer à la Web-TV, La Télé de Paul.

En outre, les enseignants du collège et des écoles du secteur pourront également proposer à la publication des travaux d'élèves réalisés en classe afin de les mettre en valeur.

jeudi 7 mars 2019

Bloody Fleury, une nouvelle policière des 4e1 : "Disparu dans la nuit"

Dans le cadre de leur participation au festival du polar Bloody Fleury, les élèves de 4e1 ont écrit des nouvelles policières sur le thème suivant : "Disparitions inquiétantes... Les enquêteurs s'orientent vers la piste souterraine". Voici une nouvelle écrite par Charly, Jules et Tom, "Disparu dans la nuit". Bonne lecture !

(source : fleury.surorne.fr)


Disparu dans la nuit
 
C'était un beau jour d'été. Kylie, adossée à la voiture de son père, attendait impatiemment que ce dernier revienne du cabinet du psychologue.
Tout à coup, elle entendit des bruits de pas précipités venanty de derrière elle et arrivant dans sa direction. Elle se retourna juste à temps pour apercevoir une ombre brandissant quelque chose au dessus de sa tête.
« Mais qu'est-ce que... »
Son agresseur frappa si fort que le coup résonna dans sa tête tandis qu'elle s'écroulait sur le sol. 

Sebastian Jefferson buvait tranquillement son café quand le téléphone sonna soudainement. Sebastian râla en prenant l'appel :
« Oui, j'écoute…
- […]
- Un crime dans un parking souterrain ?!
- […]
- D'accord, j'arrive tout de suite ! »
Il se leva, accrocha son insigne de police, glissa son revolver dans son étui, et sortit de la pièce.
« Bonjour, Mr Johnson !
- Bonjour Sebastian, heureux que tu sois enfin arrivé !
- Qui est votre victime ?
- Kylie Goldman, une lycéenne de seize ans, domiciliée au 12, rue Kennedy. Elle était venue accompagner son père à son rendez-vous chez le psy, mais pendant que ce dernier payait, elle est partie l'attendre à la voiture… C'est le moment qu'a choisi l'agresseur pour frapper : un coup de pied de biche à l'arrière du crâne. La malheureuse est morte avant même de toucher le sol.
- Un pied de biche... Le meurtre était donc prémédité.
- Oui ! Et on ne peut pas accéder au parking sans ticket.
- Merci pour les infos ! Je te ramène le coupable ! » plaisanta Sebastian.
Le shérif entra dans le cabinet du Dr Coonhardt :
- Salut James, comment vas-tu ?
- Tiens, Sébastian, ça fait longtemps. C'est affreux ce qu'il s'est passé !
- Oui, et j'aimerais que tu me racontes tout ce qu'il s'est passé hier soir.
- Eh bien, c'était une journée tout à fait normale. J'ai reçu une trentaine de patients.
- As-tu remarqué quelque chose d'inhabituel ?
- Non, je suis sorti fumer trois fois dans la journée et je rangeais mes affaires lorsque cet homme a crié en découvrant le cadavre de la pauvre petite.
- À quelle heure as-tu vu la victime pour la dernière fois ?
- Elle est partie du cabinet vers 19 heures 45 ou 19 heures 50 pendant que je discutais avec son père.
- Et quand es-tu sorti fumer pour la dernière fois ?
- Vers 18 heures 30. et le parking était calme et silencieux.
- Peux-tu me donner la liste des patients de la journée d’hier ?
- Justement, je ne la trouve plus. J’étais pourtant persuadé de l’avoir posée sur ce bureau !
- Penses-tu qu’on a pu te la voler ?
- Je n’y avais pas pensé, mais c’est possible, oui.
- Ok, merci pour ton aide ! Je te tiens informé des événements.
- Pas de problème ! C’était avec plaisir si ça peut vous aider à retrouver le coupable.
Sebastian sortit du cabinet de son ami et se dirigea vers le guichet du parking qui se poster à l’entrée de celui-ci. Il frappa à la porte : un homme d’une cinquantaine d’années lui ouvrit, un café à la main.
« Bonjour ! Que me vaut ce plaisir ?
- Police de Houston, déclara Sebastian en montrant son insigne.
- que voulez-vous ? répliqua froidement l’homme.
- Je voudrais vous poser quelques questions.
- À quel sujet ?
- C’est moi qui pose les questions !
- D’accord, d’accord, calmez-vous, monsieur.
- que faisiez-vous hier soir, entre 18 heures 30 et 20 heures ?
- Je rangeais mes affaires dans mon guichet et je m’apprêtais à partir. Pourquoi ?
- Une jeune fille, du nom de Kylie Goldman s’est faite assassiner hier soir. Ce nom vous dit quelque chose ?
- Non, ça ne me dit rien. Mais pourquoi venez-vous me voir ?
- J’aimerais accéder aux registres des voitures qui se sont garées dans le parking hier soir.
- Très bien, je vous les apporte.
- Merci. »
Tandis que l’homme allait chercher les fameux registres, Sebastian fouilla furtivement dans ses affaires à la recherche de preuves. Il ne trouva rien de plus qu’une carte d’identité et un permis de conduire. Sur celle-ci, il lut le nom Bob Sullivan, et vit une photo de l’homme plus jeune, vieille de plusieurs années. À ce moment, Bob revint avec une feuille dans les mains. Sebastian le remercia et partit.
Le chef de la police arriva au commissariat. Il prit la feuille que Bob lui avait donnée et rentra les numéros de plaques d'immatriculation dans son ordinateur. Quatre noms de voitures étaient apparus sur l'écran. Sebastian se leva et se rendit dans les différents magasins de voitures dont les noms étaient apparus à l'écran. Il savait que le père de Kylie était chômeur, mais c'était pourtant sa voiture : une magnifique Audi A8. Comment se l'était-il procurée ? Après quelsues recherches, Sebastian apprit avec stupéfaction que la mère de la victime n'était autre que Merry Goldman, la célèbre journaliste. Etant donné le salaire qu'elle devait gagner, il était évident qu'elle avait les moyens d'offrir à son époux une si belle voiture… Sebastian obtint également le nom des trois autres personnes présentes ce soir-là, donc les trois suspects potentiels. Bob Sullivan en faisait partie, ainsi qu'un homme du nom de John Williams et une certaine Jenny Garcia. Parmi ces quatre suspects, un seul était le tueur. Sebastian appela donc les unités de police pour leur demander de faire venir les suspects à son bureau. Il ne manquait plus que des preuves, et l'enquêteur tiendrait son coupable.
Ce fut John Williams, un homme âgé de vingt-sept ans, qui arriva en premier. Sebastian prit la parole :
« Bonjour, John.
- Bonjour monsieur.
- Vous savez pourquoi vous êtes là, je pense ?
- Je crois, oui. C'est horrible, ce qui s'est passé.
- Oui, et vous êtes un coupable potentiel. »
Il y eut un blanc pendant quelques secondes, puis John prit la parole.
« Je ne l'ai pas tuée.
- Nous ne pouvons pas en être sûrs. C'est pour cela que nous allons vous mettre en garde à vue.
- En garde à vue ? Mais je n'ai rien fait ! Laissez-moi partir !
- Calmez-vous, Monsieur Williams ! Si vous ne l'avez pas tuée, tout ira bien ! »
John Williams était assis sur une chaise en métal, en facede Sebastian qui menait l'interrogatoire avec fermeté. Le suspect répondait aux questions depuis bientôt deux heures.
« Que faisiez-vous hier soir entre 18 h30 et 20 h ?
- J'avais rendez-vous avec ùmon psychologue, le Dr Coonhardt, comme toutes les deux semaines.
- Et pourquoi allez-vous chez le psy toutes les deux semaines ?
- Eh bien… Je suis en train de régler mes problèmes d'alcool…
- Etiez-vopus en état d'ébriété, à ce moment-là ?
- Non, pas du tout. En fait, cela fait plus d'un mois que je n'ai pas bu un seul verre.
Et les questions se poursuivirent ainsi, suspect après suspect, jusqu'à les avoir tous interrogés.
Sebastian frappa du poing sur la table. Cela faisait maintenant trois heures qu'il regardait en boucle les rediffusions des interrogatoires effectués dans la journée. Il cherchait sans relâche un détail qui ne collerait pas avec le témoignage du Docteur Coonhardt et du père de la victime. Quelque chose lui échappait : mais quoi ? Il fallait qu'il possède plus d'informations sur la victime. Il décida donc d'aller à la rencontre de Merry Goldman, la célèbre journaliste, pour lui demander plus de détails sur sa fille.
Sebastian Jefferson frappa à la porte de la magnifique maison des Goldman. Une femme qui avait l'air déprimée, les yeux pleins de larmes, lui ouvrit.
« Police de Houston. Vous êtes bien Merry Goldman ? »
La femme hocha la tête.
« Toutes mes condoléances, Madame. C'est une véritable tragédie qui est arrivée à votre famille.
- Avez-vous retrouvé ce monstre ?
- Pas encore, Madame. Mais ça ne saurait tarder…
- Eh bien, si vous le trouvez, jetez ce monstre ignoble en prison !
- Je comprends votre énervement, Madame. Je suis justement venu pour vous poser des questions qui feront grandement avancer notre enquête.
- Je ne sais pas si je serai capable de vous répondre.
- Madame, je ne peux pas vous forcer, mais si vous voulez arrêter le tueur de votre fille, il va falloir coopérer.
- Très bien… Entrez... »
Sebastian et Merry s'assirent sur le magnifique canapé en cuir qui trônait au mileiur du salon, et l'enquêteur commença à poser ses questions.
« Dites-moi, l'ambiance au sein de votre famille était-elle bonne, avant… l'incident ?
- Oui, très bonne. Nous étyions la famille parfaite jusqu'à ce que le drame foute notre vie en l'air !
- Et Kylie avait-elle un comportement étrange les jours précédant le drame ?
- Elle était étrange depuis quelques jours. Elle restait enfermée dans sa chambre toute la journée. On aurait dit qu’elle cachait quelque chose...
- Puis-je fouiller sa chambre, Madame Goldman. Peut-être pourrais-je trouver d’éventuels indices ?...
- Allez-y, je vous en prie.
Sebastian fouilla la chambre de fond en comble, en vain. Pas le moindre indice. Il lui manquait des éléments pour conclure l’enquête. Sebastian frissonna soudain.
Le tueur avait dissimulé des preuves.
Il connaissait donc la victime.
Après des semaines de recherches acharnées, les enquêteurs n’avaient toujours rien de concluant. Sebastian commençait à désespérer, quand il reçut, un soir, un coup de téléphone de Merry Goldman. Elle lui annonça d’une voix tremblante qu’elle venait de trouver le journal intime de sa fille, mais qu’elle ne pouvait pas l’ouvrir car un petit cadenas métallique empêchait le livre de s’ouvrir. Dix minutes plus tard, Sebastian franchissait d’un pas vif le porte d’entrée de la maison des Goldman. Il s’empara du journal et, après avoir remercié Merry, remonta en voiture, en direction du commissariat. Il savait que dans ce cahier se trouvait la clé de l’enquête. Il n’avait pas remarqué qu’une audi A8 très familière le suivait. L’inspecteur se gara et sortit de la voiture, le précieux journal à la main.
Tandis qu’il marchait vers le commissariat, il eut l’impression d’être suivi. Il entendit alors des bruits de pas précipités arrivant vers lui. Il eut à peine le temps de mettre la main sur la crosse de son arme qu’il était à terre, le visage en sang. Sebastian ne savait pas que cette enquête était sa dernière. Le tueur s’empara du journal et s’enfuit dans la nuit.

Charly, Jules et Tom

1 commentaire:

  1. Vraiment bien, un bon suspense et une enquête trépidante qui nous tient accro jusqu'au bout !

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