Raqqa : une liberté retrouvée

Pendant les vacances de la Toussaint, Le Monde de Verlaine a demandé aux élèves de 4e3 et de 4e5 d'écrire un article sur un événement qui les a marqué pendant ces quinze jours. Voici quelques unes de leurs productions.

Cet article est le 200e article publié sur le blog !!!

Le lundi 16 octobre 2017, en Syrie, dans la vieille ville de Raqqa, place forte de Daesh, les combattants Kurdes ont fait tomber le dernier fief des djihadistes de l’État Islamique. Aidés des Forces démocratiques syriennes soutenues par la coalition internationale anti-djihadiste, Raqqa a enfin retrouvé sa liberté perdue depuis trois longues années.

Les soldats kurdes remplacent le drapeau de Daesh par le drapeau des Forces Démocratiques Syriennes (FDS) (source : bfmtv.fr)

Un accord qui met fin à une terrible période d’occupation

Les djihadistes de l’État Islamique (EI) se sont retranchés dans le stade de la ville pour une négociation avec les milices kurdes. Les forces de la coalition ont constaté qu'un nombre important de djihadistes déposait les armes au lieu de combattre jusqu'à la mort. Un accord a était trouvé : 800 djihadistes se rendent et sont emmenés, ainsi que leurs familles, dans des bus affrétés par les combattants kurdes jusqu’à des centres de détention. (1)

Une ville en ruines et dévastée

Le 18 octobre, dans la ville de Raqqa, le nettoyage commence. Après les bombardements, la ville est devenue un champ de ruines.


En quatre mois, les combats qui s’y sont produits ont fait 3 250 morts, dont 860 civils et 270 enfants, et 2 120 combattants des deux camps selon l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH). Les habitants ne doivent pas se réinstaller maintenant car la ville est truffée de mines, conseillent les autorités syriennes et kurdes. (2)

Les libérateurs restent sur leurs gardes

Le stade municipal, la dernière demeure des djihadistes avant la défaite, est rempli de tunnels et de galeries. Ils y ont gardé des familles entières comme boucliers humains. Ces familles syriennes ont été elles aussi libérées.

La ville est encore remplie de mines et de bombes : la signature de Daesh

Ils truffaient d’explosifs tous leurs bastions perdus. Il faut maintenant déminer et s’assurer que la ville est entièrement sécurisée. Pour les combattants et la population, la guerre est loin d’être terminée. La reconstruction prendra du temps. (3)

Soldats fêtant la reprise de la place Al-Naïm, place forte du groupe Daesh où étaient torturés et tués de nombreux prisonniers (source : 20 minutes.fr)

Les hommes politiques français en parlent

« La chute de Raqqa est une excellente nouvelle » souligne l’Elysée. Les ministres français ont beaucoup parlé de la reprise de Raqqa pendant ces vacances. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, a déclaré : « Je constate aujourd’hui que ces crimes ne sont pas impunis [...] La France reste activement engagée pour libérer les derniers territoires irakiens et syriens encore sous l’emprise de Daech ».« La capitale de Daesh en Syrie était un objectif pour la France » ajoute Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement. (4)

 
Sources :
(1) www.Europe1.fr 
(2) www.20minutes.fr
(3) www.franceinfo.fr
(4) www.diplomatie.gouv.fr

Léna Beust, 4e3