Voici quelques uns des poèmes écrits par les élèves de 4e2, dans le cadre de
l’E.P.I. «Carnets de voyage».
LAS VEGAS
Welcome to fabulous Las Vegas
Au coeur du désert
Règne une ville de lumière
Las Vegas, c'est la ville du tintement des machines
Du bruit des pièces et de leur cling-cling
Univers en toc, attitude bling-bling
Pendant un instant les passants s'arrêtent
Devant les immenses casinos
Excalibur, Riviera ou Flamingo
Les joueurs de poker, de roulette, de black jack
Et de machines à sous jouent toute la nuit
Ô Las Vegas tes jeux me donnent envie
Ô Las Vegas tes nuits sont magnifiques
Ô Las Vegas tes nuits nous ébahissent
Ewald Leprince (4e 2)
Elle en met toujours plein les yeux.
On peut y gagner le gros lot
En allant au casino.
Mais il n’y a pas que ça :
Des buildings, des palaces, des cinémas,
Des stars recouvertes de paillettes
Et protégées par leur garde du corps avec des mitraillettes.
La Tour Eiffel qui s’est enfuie de Paris
A décidé de s’installer ici
Pour enfin pouvoir bronzer,
Pour ne pas se faire mouiller,
Pour explorer de nouvelles contrées.
Généralement, après avoir visité cette ville,
On finit toujours par avoir les poches vides !
Cette ville semblable au paradis,
On en rêve pendant toute sa vie !
Émilien Hay (4e 2)
DETROIT
Petit détour à Détroit,
Cette ville fantôme où personne n’ose habiter.
Les spectres volent tout près de moi,
Les arbres ricanent de ma solitude.
Détroit et ses immeubles délabrés,
Détroit et ses usines abandonnées,
Détroit et ses maisons défraîchies,
Détroit, c'est une ville qui rétrécit.
Je ne vois aucune lumière allumée,
Aucun passant, aucun signe de vie,
Je me sens seul comme la lune la nuit.
Mais que fais-je ici,
Dans cette shrinking city ?
Et toi, qu’en penses-tu de Détroit ?
Nathan Onfroy (4e 2)
Les maisons abandonnées autrefois habitées,
Les trottoirs chauves autrefois bondés,
Toutes les maisons aujourd’hui se confondent
Toutes aujourd’hui sont à l’abandon.
Autrefois peuplée, maintenant rétrécie,
Cette ville si vive jadis est aujourd’hui sans vie.
Pas un rire, pas un bruit, pas un mot,
Pas une voiture, pas un vélo.
Je passe et vois les arbres morts.
Voici la ville où toute vie s’endort.
Les bâtiments qui crient au désespoir,
Seuls à jamais, misérables mouroirs,
Les plantes mortes sous les dômes…
Voici Détroit, la ville fantôme.
Garance Lepleux (4e2)
CHICAGO
Le lac Michigan, comme un miroir, reflète la cité endormie.
La rumeur de la ville peu à peu s’atténue,
Les sirènes des ambulances résonnent dans les rues.
Un halo lumineux baigne l’agglomération.
Les lampadaires sont les étoiles d’une ville plongée dans la nuit…
Vacarme des autos qui traversent le boulevard sans faire attention !
Les bars animés n’en finissent jamais de faire du bruit.
Dans l’ombre des immeubles se dissimulent les ruelles.
Un épais brouillard étouffe les bruits.
Dans un petit club se terrent des gangsters
Qui dans l’obscurité de l’arrière boutique jouent au poker.
Chapeaux sur les yeux, sulfateuse à l’épaule,
Et cartes à la main, ils se cachent pour échapper à la geôle.
Lucas Cherrier (4e2)
SAN FRANCISCO
San Francisco ! Je venais d’arriver
Mais déjà tu me plaisais,
Toi et tes vastes plages de sable blanc et fin,
Où les amoureux se baladent main dans la main.
Toi, tes immenses avenues et tes parcs de skate,
Toi et ton grand pont du Golden Gate,
Toi et tes demeures aux couleurs de l’arc en ciel,
Toi et tes hauts gratte-ciel.
Le soir, je vois sur la plage
Des jeunes chantant autour d’un feu,
Comme ils ont l’air heureux !
La journée, je vois dans les tours aux multiples étages,
Des hommes d’affaires, travaillant dans leur bureaux,
En compagnie de leur patron, toujours sur leur dos !
Estelle Allix (4e 2)
NEW YORK
Déjà les trains bondissent et défilent
J’ai vu des trottoirs, du brouillard
Des gratte-ciel qui défient le ciel
La statue de la liberté aussi célèbre de la tour Eiffel
La statue de la liberté à New York on ne voit qu’elle
La statue de la liberté tenant de sa main droite son flambeau
La statue de la liberté salue tous les badauds
Je voudrais monter sur l’Empire State Building, c’est mon Everest
Je commence mon ascension et je ne fléchirai pas à la moindre faiblesse
Les New Yorkais sont tout petits
Car les gratte-ciel les rétrécissent
New York, cette ville grandiose, fascinante, pleine de lumières
New York, cette ville meurtrière
Lilian Reigada (4e 2)
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