EDITORIAL


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ÉDITORIAL

Le Monde de Verlaine a deux objectifs : permettre aux élèves de s'exprimer sur l'actualité (au sens très large) et les éduquer aux médias.

Ainsi, tous les vendredis, en salle 5, de 13h à 13h50, sous la direction de M. Aupée, les élèves volontaires pourront venir écrire sur un sujet d'actualité de leur choix (international, national, régional, Évrecy, collège). Ils pourront aussi écrire un article "coup de cœur" ou participer à la Web-TV, La Télé de Paul.

En outre, les enseignants du collège et des écoles du secteur pourront également proposer à la publication des travaux d'élèves réalisés en classe afin de les mettre en valeur.

vendredi 20 octobre 2017

Les aventures de Célestia (Chapitre 7)

Le Monde de Verlaine poursuit la publication du roman de Maëlys, Les aventures de Célestia. Nous espérons que la lecture de ce 7e chapitre va donner envie à d'autres écrivains du collège de publier sur le blog leurs propres histoires.



Chapitre 7

        Elle laissa retomber sa colère. Cela ne la mènerait à rien de s'énerver. Elle retourna dans le bâtiment qui lui servait d'habitation et s'assit près de l'âtre, les yeux mis-clos. Son cerveau perverti par la jalousie cherchait en vain un moyen de se venger. Un plan pour les faire souffrir. Un plan pour qu'ils voient l'Autre agoniser. Un plan pour les punir. Elle savait qu'elle devait lui tendre un piège, mais quel piège ? Elle ne parvenait à trouver le plan parfait. Elle, qui avait toujours été sage. Elle, qui n'avait jamais fait mal à personne. Elle, prête à tout pour aider les personnes en détresse. C'était dans sa nature. C'était son point faible. Elle le savait. Serait-elle capable de faire cela ? Qu'arriverait-il alors ? Elle serait bannie. Les images de mille tortures lui faisaient tourner la tête. Non, elle n'arriverait pas à tuer d'elle-même. Elle en était incapable. Que faire ? Jamais elle ne les laisserait en paix avant d'obtenir sa vengeance ! Elle les punirait, peu importe le moyen employé ! Elle les haïssait. Et tandis qu'elle fulminait, son cerveau faisait la liste de ce qui caractérisait l'Autre. Alors elle eut le déclic. Elle savait comment l'attirer vers elle. Oui, elle utiliserait la curiosité de l'Autre, comme elle aimait l'appeler. On frappa à la porte : son conseiller le plus précieux était devant elle. En un éclair, elle lui raconta ses mésaventures, ses découvertes et ses plans. Comme elle l'avait espéré, il élabora une stratégie solide, rusée. Cruelle à souhait. Elle le remercia et il prit congé. Elle alla se coucher en pensant à la mort atroce de l'Autre et à sa vengeance prochaine. À ses yeux, leur plan était infaillible, tout ceux qui voudraient aider l'Autre seraient détruits. Le lendemain, elle devrait embaucher des individus influents et elle avait une idée des personnes qu'elle allait recruter. Elles seraient ravies de la servir si elle leur offrait la chose dont elles rêvaient le plus. Elle ricana. Sa vengeance sera terrible. Cependant, un doute restait dans sa tête : serait-elle capable de parvenir à ses fins ? Elle n'en était pas tout à fait sûre. Un souvenir l'effleura, un nom qui s'effaçait, mais elle avait été la seule avec les deux silhouettes, à le retenir. La seule à connaître leur secret le plus gardé et elle comptait bien s'en servir. Oui, elle arriverait au bout de ses projets.



        Le cerveau encore ensommeillé, je me réveille doucement. Le chant des oiseaux me berce quelques instants. Durant un moment, je ne reconnais plus le lieu où je me trouve, puis, toutes mes aventures me reviennent. Dans quoi me suis-je encore fourrée !? Je me lève et ouvre le placard rempli de tenues semblables à celles que l'on voit sur les hiéroglyphes; des robes étroites, nouées au niveau de la taille par une ceinture. Non merci, je ne mettrais pas cela ! Je cherche en vain un jeans et un tee-shirt mais apparemment ils ne connaissent pas cela ici. Dans l'armoire, je trouve des tuniques blanches comme on en voit sur les statues de la Grèce Antique... des chitons. Je ne sais pas d'où je tiens cette information. J'ai dû lire quelque chose dessus un jour. Je prends une bonne douche et me prépare à une nouvelle journée sûrement remplie d'étrangeté. Élise a déposé le tee-shirt et le jeans que j'avais en arrivant dans ce fichu monde sur un fauteuil. En plus de cela, ils sont propres ! Je les enfile avec bonheur. Je me demande depuis combien de temps on me cherche chez moi. Le temps s'écoule-t-il de la même manière ici ? Mes parents ont certainement écourté leur séjour au Canada dès qu'ils ont su que je m'étais volatilisée. Je sors de ma chambre avec l'impression d'entrer dans un autre monde : un monde antique. Quelle heure est-il ? Je n'entends aucun bruit... Le couloir dans lequel se trouve ma chambre est ouvert sur le jardin extérieur. Je décide de faire une promenade matinale pour me remettre les idées en place. Comme je l'ai remarqué hier, le jardin est magnifique. Me promener sans but dans les allées me permet d'accepter – enfin si tant est qu'il est possible d'accepter – que je me trouve dans un monde dirigé par des dieux mythologiques, avec des monstres affreux comme les chimères et des transmetteurs et du marbre dans chaque endroit important et... bon j'arrête sinon je vais déprimer. Un bruit attire mon attention et mon impression constante d'être observée se décuple d'un coup. Je me retourne et tombe nez à nez avec le père de Lizzie : Napharo d'Hercalias. Il me dit :

« Tu es une... une, comment dit-on ? Ah ! Une lève-tôt ?
- Heu, pas tellement mais aujourd'hui... je ne sais pas. Quelle heure est-il ?
- L'heure... Voilà une question à laquelle je n'ai pas de réponse. Ici c'est compliqué. Disons que le soleil viens de se lever. C'est... comment déjà ? L'aube.
- Ah.
- Raconte-moi ton histoire depuis le début. Lizzie m'a expliqué ce qu'elle sait sur toi et tes amis mais elle ne t'a rencontrée que hier. Qui es-tu et comment es-tu arrivée ici ? »

Je lui raconte toutes mes aventures (plutôt mes mésaventures) depuis le moment où mon beau-père m'a enfermé dans ce fichu bureau de cette fichue usine sans qui, rien de tout cela ne serait arrivé, à la rencontre avec Lizzie.

« Je vois, dit-il, et n'as-tu pas eu des sensations étranges, comme par exemple qu'une force te manipule sans que tu puisses te défendre ou que quelqu'un t'observe en permanence ? 
- Ben... C'est vrai que quelques fois je crois sentir un regard sur moi mais lorsque je me retourne, rien, seulement des ombres qui disparaissent. »

Il me regarde assez longtemps sans rien ajouter pour me mettre mal à l'aise.

« Mais c'est peut-être mon imagination qui me joue des tours ou ce monde qui me rend paranoïaque... ajouté-je. 
- Peut-être oui. Peut-être... Tu aimes lire n'est-ce pas ? Viens. »

Je ne sais pas pourquoi il a changé de sujet d'un coup mais à mon avis cela n'augure rien de bon. Il m'entraîne dans le palais, par de petits couloirs latéraux en marmonnant. Qu'a-t-il derrière la tête à la fin ? Il s'arrête enfin devant une porte qu'il ouvre d'un geste théâtral : 
« Voici la bibliothèque du palais d'Hercalias. Tu y trouveras tout ce que tu cherches dans les livres classés par catégories. Je te conseille ce livre là pour bien te tenir devant les dieux ce soir et celui-ci pour apprendre ce qu'il faut sur ce monde, explique-t-il en me chargeant les bras de bouquins. 
- Ce soir ?! 
- On ne t'a pas dit qu'ils se réunissent ce soir ?
- Non... non...
- Eh bien te voilà au courant. Lis attentivement le premier livre et tout ira bien, en revanche pour le second tu peux attendre : tu n'as pas besoin de tout savoir sur l'Hercaliazie tout de suite.
- Merci beaucoup monsieur mais je ne sais pas lire l'hercalien, remarqué-je.
- Oh ne t'inquiètes pas pour cela, les livres se traduiront d'eux-mêmes si tu le leur demandes gentiment.
- Heu... d'accord... Hé ! Mais vous n'hésitez plus avant de parler !
- Bien sûr, c'est parce que mon cerveau a une faculté d'adaptation phénoménale, je peux apprendre toutes les langues que je veux rien qu'en les écoutant, il faut juste un peu de temps, répond-il, avec un sourire satisfait. »

Wow ! Je veux la même chose pour apprendre mes cours ! Napharo d'Hercalias sort de la pièce, me laissant seule au milieu des étagères bien remplies. Je m'installe confortablement dans un fauteuil et ouvre le premier livre (celui pour savoir se tenir devant les dieux). Sur la première de couverture se trouve un titre rédigé en hiéroglyphes. Qu'a dit le transmetteur déjà ? Ah oui : « demande leur gentiment et ils se traduiront seuls ». Génial, merci pour le conseil ; je suis censée faire quoi maintenant, l'interroger ?!

« Bonjour le livre, ça va ? Pourrais-tu te traduire en français ? »

Rien ne se passe (évidemment...).

« Heu... S'il-te-plaît ? »

Non mais n'importe quoi, je parle à un livre ! Mais à quoi est-ce que je m'attends ? Qu'il me réponde en disant : « Bien sûr mademoiselle Célestia je vous fais cela tout de suite ma chère. Bonne lecture ! » ? Pff...

Je baisse les yeux sur le roman et laisse échapper un petit rire nerveux. En lettres calligraphiées avec soin, il est écrit: « Guide de savoir-vivre pour une audience avec les dieux » en dessous, deux lignes précisent : « Ce livre décline toute responsabilité devant disparitions, brûlures à vif, entailles profondes et mortelles, empoisonnements, étripages, découpages de corps ou toutes autres morts précoces lentes et douloureuses que peuvent infliger les dieux. ».

Heu... Merci pour la petite précision. J'ouvre le livre et commence :

I. L'audience et la requête
  1. Lors d'une audience, une personne déclamera votre nom.
  2. Ce faisant, avancez-vous devant les trônes en vous inclinant bien bas devant les dieux.
  3. Attendez qu'un des dieux vous disent de vous relever et de parler.
  4. Annoncez votre requête en pesant bien vos mots (un entraînement est conseillé).
  5. Lorsque vous avez fini, taisez-vous et attendez qu'un dieux prennent la parole.
  6. L'audience terminée, inclinez-vous de nouveau et partez sans précipitation.

NB: -Appelez les dieux « seigneurs » et les déesses « reines » suivis de leurs noms.
- Ne prenez jamais la parole sans en avoir la permission.
- Ne provoquez et ne contestez pas un ou plusieurs dieux.
- Si les dieux se disputent ne dites rien et attendez.
- Inclinez vous poliment chaque fois que vous le jugez nécessaire. 

Eh bien, les dieux m'ont l'air sympathiques ! Bon, plus que environ deux cents pages et je serais fin prête ! (Faute de place bien évidemment je ne vais pas vous détailler tout le contenu du livre. Non mais, vous imaginez la galère ! Et puis, certaines descriptions sont trop... descriptives justement alors, permettez-moi de faire un saut de quelques heures dans le futur.)

Ouf ! J'ai enfin fini ! Je n'en voyais pas le bout. Maintenant que je connais relativement les dieux grecs et égyptiens (à ne pas confondre, ils le prendraient très mal !) et comment bien se tenir devant eux (je n'ai jamais vu une chose aussi rigide que cela !), je peux aller me restaurer et me préparer physiquement (ah oui, parce qu'il faut bien s'habiller évidemment !).

À la table, personne ne remarque mes vêtements de terrienne et lorsque je demande à Lizzie la raison, elle m'explique que c'est parce que toutes sortes d'espèces viennent et qu'elles ont toutes des coutumes et des vêtements différents. Intéressant. Comme la veille, les aliments sont tous excellents (même si je n'ai aucune idée de ce que je mange.). Je remarque que Maotys et Élise sont un peu distants. Peut-être qu'ils se sont disputés. Quoi qu'il en soit, j'ai encore beaucoup de temps avant de me préparer à l'audience. Je décide d'explorer l'immense palais seule puisque mes amis ont tous des choses à faire.

Si un jour vous allez dans le palais d'Hercalias, vous serez surpris de voir le nombre de petites pièces vides. Je me promène dans les couloirs en ouvrant les portes qui se présentent à moi, sauf les chambres et les appartements privés bien sûr ! J'arrive dans une pièce carrelée : les thermes. À cette heure-ci, il n'y a personne. Chouette ! Pourquoi ne pas prendre un bon bain avant de continuer ? Tandis que je me prélasse seule dans l'énorme bassin, ma sensation d'être observée persiste encore et toujours. Les propos de Napharo d'Hercalias me reviennent en tête: « N'as-tu pas eu des sensations étranges, comme par exemple qu'une force te manipule sans que tu puisses te défendre ou que quelqu'un t'observe en permanence ? ». Voulait-il parler d'un des dieux ? Ou d'autre chose ? Un frisson parcoure mon corps alors que l'eau est brûlante. D'accord Cel, calme-toi et ne pense pas à des choses comme cela sinon tu finiras folle. Je sors des thermes. Bon, continuons notre visite.

Me voilà arrivée devant une salle parallèle à celle du trône. Elle a l'air plus petite et ne dégage ni pouvoir, ni de richesse. Je pousse la porte et ouvre de grands yeux. Sur les murs, les sols et le plafond se dressent de magnifiques fresques représentant les mythes et les légendes des dieux et des héros. Les deux mythologies sont présentes. Je reste bouche bée. Des histoires connues comme Jason et la Toison d'Or, Isis reconstituant le corps d'Osiris et tant d'autres, se côtoient. Jamais je n'ai vu quelque chose d'aussi beau. C'est définitivement ma pièce préférée après ma chambre. Je m'approche. De minuscules détails que je n'ai pas vu au premier regard me saute aux yeux et les couleurs se détache des murs de la pièce. J'ai l'impression d'être transportée dans un monde parallèle jusqu'à ce que...

« Ah te voilà enfin ! Je te cherchais partout, viens vite te préparer, l'audience est au coucher du soleil !
- Mais, on a encore du temps voyons.
- Mais non ! Cela fait des heures que l'on te cherche ! » s'exclame Élise.

Je la suis dans les couloirs. Des heures ? J'ai l'impression de n'avoir passé que quelques minutes dans cette pièce... Étrange.

Nous arrivons dans la chambre de Lizzie. Élise annonce:

« Je l'ai trouvée !
- Ce n'est pas trop tôt où était-elle ?
- Dans la salle aux fresques.
- Oh, je comprends pourquoi tu as mis autant de temps ! Quand tu es dans cette salle tu es transportée par ce que tu vois et, comme les fresques sont bourrées de détails, tu y restes des heures et des heures sans en avoir l'impression. Si l'on connaît le pouvoir de cette pièce, on ne risque rien, par contre si l'on ne le connaît pas... ».

Je hoche la tête, trop sonnée par ce que j'ai vu. Elle était vraiment magnifique cette pièce !

Mon hôte s'approche de moi et m'entraîne devant le miroir. J'ai une bien meilleur mine que la veille, tant mieux.

« Bon. Premièrement le maquillage, dit Lizzie.
- Pourquoi Maotys n'est pas là ? demandé-je.
- Il se prépare avec des garçons bien sûr ! On ne va pas lui dévoiler tous nos secrets de beauté !
- Ah... »

Elle attrape des pots, des fioles et des choses ressemblants à des objets de torture. Elle m'applique le contenu des fioles sur le visage, celui des pots sur les yeux et maquille mes lèvres d'un léger rouge à lèvres. Résultat : plus aucune imperfection, un visage uni et mes yeux ressortent tellement que l'on ne peut plus s'en détacher.

« Célestia tu es superbe, dit Élise.
- Et attends de la voir coiffée et habillée ! » rétorque Lizzie.

Ce n'est pas pour me vanter mais c'est vrai que je suis pas mal comme cela... Je préfère tout de même le naturel.

Lizzie attrape l'un des instruments de torture (cela vous ennuie si je les appelle comme cela ? Oui ? Tant pis.) Et commence à me coiffer. Après un certain temps, mes cheveux ressemblent à ceux des anciennes statues grecques. Ils reposent comme une cascade châtain sur mon épaule et arborent des perles et des fleurs.

« Et maintenant les vêtements ! »

Les deux filles me drapent d'un chiton et me regardent satisfaites. Mon avis ? J'ai l'impression d'aller à un carnaval, mais bon si tout le monde est comme cela...

Ensuite, j'aide mes amies à se préparer et, quelques instants plus tard nous voilà parées pour l'audience.

Dans le couloir, nous croisons Maotys : comme à son habitude, il est habillé d'une tunique et de sandales, seulement ces vêtements semblent bien plus luxueux que les précédents.

« Salut, dit-il, vous êtes bien élégantes jeunes demoiselles. Permettez-moi de vous accompagner. »

Pendant que je ris, Lizzie lève les yeux au ciel et Élise gratifie son frère d'un « n'importe quoi... ».

Dans la foule amassée, je ne vois pas que les portes de la salle du trône se sont ouvertes. Aussi, bien que je m'y sois préparée, j'ouvre des yeux ébahis devant le spectacle qui m'attend. D'énormes trônes sont disposés dans la salle, avec, sur chacun d'eux un homme ou une femme. Chaque dieu et déesse dégage une force telle, que je m'attends presque à ce que les murs explosent. Mais non, fort heureusement ils tiennent le coup. Je m'assois dans les gradins disposés derrière les dieux qui échangent des informations entre eux et le transmetteur. De ce que j'ai compris dans le livre, les dieux des deux mythologies se supportent, sans plus. En vérité, ils aimeraient bien s'entretuer mais ne le font pas. Cela ferait bien trop de dégâts et comme me l'a dit Élise l'autre fois, ils ont compris que s'entraider était plus productif que de se combattre.

Pour l'instant les dieux se contentent de parler entre eux, ce qui me va très bien. Plus le temps passe et plus le stress monte en moi. Quand soudain :

« Place aux audiences, annonce une voix. » (enfin c'est ce que l'on me traduit...)
Heureusement, nous ne sommes pas les premiers mes amis et moi à passer seulement, chaque hercalien qui se présentent aux dieux repart la tête basse avec un air dépité. Très encourageant...

« Et maintenant, Maotys, Élise, Célestia et Myo. » dit la voix en français.
« Oh non », me dis-je

A suivre... 
 

1 commentaire:

  1. Hanaé crépin 4e59 novembre 2017 à 12:22

    J'adore cette histoire (tout particulièrement ce chapitre-là). Bravo à Maëlys et vivement le 8e chapitre !

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