Orelsan : La Fête est finie

Bonjour à tous, ici Lucas, le spécialiste cyclisme du Blog. Aujourd'hui je ne vais pas vous parler vélo mais bien musique ! En effet je vais analyser chaque chanson du nouvel album d'Orelsan, sortie le 20 Octobre et qui connaît déjà un immense succès : tout les titres de l'album sont dans le TOP50 France ! 

Source : genius.com

  

1. San : « J'suis dans le premier Mario, à chaque fois qu'j'crois qu'j'ai fini le jeu ça repart à zéro » est la première phrase de l'album d'Orel. Elle est issue du morceau San, premier titre de l'album qui annonce un petit peu son come back.

2. La fête est finie : Cette chanson exprime le désarroi d'un homme qui réfléchit sur sa vie, ivre en sortant d'une fête et qui se pose des questions étranges sur sa vie.

3. Basique : Que dire sur cette chanson ? Je pense que vous l'avez tous entendue, Orelsan dit des choses simples, basiques parce que nous sommes « trop cons ».

4. Tout va Bien : Dans cette chanson Orelsan évoque les problèmes de la societé à un enfant en lui masquant la réalité, à la limite de l'humour noir/cynique : « Si le monsieur dort dehors, c'est qu'il aime le bruit des voitures » ou « Si la voisine a du bleu sur le corps, c'est qu'elle a joué dans la peinture » et même « Si les hommes se tirent dessus, c'est qu'y'a des des vaccins dans les balles ».

5. Défaite de famille : Ce morceau de rap comique est sans aucun doute le meilleur son de l'album. En effet le rappeur est dans un repas de famille et balance des punchlines (assez vulgaires) à tous les membres de sa famille se disputant pour un petit héritage.

6. La lumière : Cette chanson est assez incompréhensible mais grâce à mes recherches scientifiques hyper poussées, j'en ai déduit que Orelsan est tellement fou d'une fille qu'il en devient drogué.

7. Bonne meuf  : « Bonne meuf » évoque la célébrité et ses défauts, par exemple OrelSan dit qu'il est suivi dans la rue comme une « Bonne Meuf », il compte les calories comme une « Bonne Meuf », il rentre en boite comme une « Bonne Meuf » ou il se fait draguer par des « Bonne Meuf » qui l'invitent à danser comme une « Bonne Meuf » etc. (écoutez la chanson et vous comprendrez 😉)

8. Quand est ce que ça s’arrête : Ce morceau parle également de la célébrité mais surtout de la vieillesse d'Orelsan et de tout ces tracas qui vous rendent nostalgique.

9. Christophe : Maître Gims était l'artiste idéal à inviter sur cette chanson triquitant le racisme avec des références au FN, à Bernard Tapie, Bernard Minet, Eddy Michel et bien évidemment Christophe Maé.

10. Zone : Ce son en featuring avec Nekfeu évoque deux choses, les débuts difficiles dans le rap des deux chanteurs et les aspects négatifs de la numérisation du monde. Et pour la fin l'addition couplet en anglais+ flow de Nekfeu est TROP BIEN.

11. Dans ma ville on traîne : Orelsan est né et à vécu à Caen et lui rend bien avec ce titre sublimissime, pleine de références à notre si belle ville que je vais vous citer :

« Passe devant l'hopital qu'on voit de partout » « Près du château ses douves et ses légendes urbaines » « On passe les week end dans les zones industrielles près des zones pavillonnaires où les baraques sont les même » « Tu peux aussi prendre le premier tram » « Là où y'a les bus qui t’emmènent à la mer en moins de 20 minutes » « J'ai fait des mariages des enterrements, dans des mosquées des églises et des temples, sous un crachin normand. Elle est même pas foutue de pleuvoir correctement, ma ville aux cents clochers ».

12. La pluie : Stromae est de retour avec Orelsan sur un son mélancolique qui parle d'un phénomène qu'on retrouve autant à Caen qu'à Bruxelles, la pluie.

13. Paradis : Il y a 6 ans, si je vous avais dit qu'Orelsan ferait une chanson d'amour, vous auriez bien rigolé. Pourquoi ? Car le 2e album d'Orel venait de sortir et comportait des chansons du type « je trompe ma copine, elle me quitte et je suis triste » (Double vie, Finir mal). En plus, ce son comporte LA meilleure phrase de l'album : « Je vois pas pourquoi tu prends du poids, pour moi c'est ça le prix, ça fait toujours plus de toi ».

14. Notes pour trop tard : Sur ses précédents albums, et même avec les casseurs flowteurs, Orelsan représentait un peu les jeunes perdus qui ne font rien de leur vie. Cette fois, il a vieilli et donne des conseils à ces jeunes. En voici quelques uns : « L'école est un filtre qui rend tout très chiant […] mais arrêter c'est partir trop tôt dans une autre galère » « Tu peut faire des pompes, tu peut apprendre à te battre, mais même musclé ça fait toujours mal de prendre une droite ».

COMMENTAIRE GLOBAL : Comme dit précédemment, avant, Orelsan représentait un peu les jeunes perdus qui ne font rien de leur vie mais là, il a grandi et cet album est plus mature que ses précédents. Gros coup de cœur pour Défaite de famille et Dans ma ville on traîne.

Cliquez sur ce lien pour écouter l'album sur Spotify ou Deezer.

Lucas Métairie 3e 5