Rencontre avec Martine Pouchain

Mercredi 11 mai, les élèves de 5°1, 5°2 et 5°4 ont rencontré l'auteur de Trois gouttes de sang, Martine Pouchain dans le forum du collège. Nous lui avons lu les textes que nous avons rédigés à partir du roman et nous lui avons présenté les travaux réalisés en Arts-Plastiques avec M. Pers. Martine Pouchain les a tellement appréciés qu'elle les a pris en photo ! 

 

Enfin, nous avons posé à l'auteur certaines questions sur son métier d'écrivain et sur son roman Trois gouttes de sang.

  

Comment vous est venue la passion d' écrire ? 

 

M. P. : Personne à la maison ne m'a poussée à écrire. Mon père avait une entreprise dans le bâtiment et ma mère, « femme au foyer », s'occupait de toute la gestion et de la comptabilité. La passion de l'écriture m'est venue quand j’étais petite, en faisant des rédactions à l'école. J'ai toujours aimé écrire mais je ne saurais pas vraiment vous expliquer pourquoi ! Certains sont doués pour la peinture, moi, je suis douée pour ça. 

Quel est le premier livre que vous ayez écrit ?

 

M. P. : Au début, j'avais plutôt songé à écrire des scénarios de films. J'en ai écrit plusieurs. Mais, je ne connaissais personne dans ce milieu si bien que je n'ai pas pu me faire connaître. J'ai donc adapté le scénario Meurtres à la Cathédrale en roman policier médiéval : c'est le premier livre que j'ai publié. C'est aussi parmi mes romans celui qui a eu le plus de succès. En effet, il est souvent étudié au collège.

Avez-vous un autre métier en dehors de votre métier d'écrivain ?

 

M. P. : Non, je n'ai pas d'autre métier actuellement, mais dans le passé j'ai effectué plusieurs boulots pour gagner ma vie, dont le métier de secrétaire de direction. J'ai maintenant la chance de pouvoir vivre de ma passion, mais il faut savoir que pour un livre vendu environ 5 euros, je gagne 25 centimes d'euro. 

Est-ce que des personnes vous aident à écrire vos romans ?

 

M. P. : Non, je préfère travailler seule car j'aime être libre, et souvent les idées des autres ne me plaisent pas. Mais parfois, elles m'aident à trouver d'autres idées. 

Qu'est ce qui vous plaît dans votre métier d'écrivain ?

 

M. P. : La liberté. Je suis libre quand j'écris : c'est moi qui choisis mes personnages, mes histoires et le thème de mes romans. C'est pour cette raison, pour garder cette liberté, que je ne travaille pas sur commande des éditeurs. J'aurais peur de me sentir enfermée, et cela ne me plairait pas. 

Est-ce un métier difficile ?

 

M. P. : Tout métier est difficile. Le moment que je préfère, c'est avant l'écriture, quand j'élabore l’intrigue, quand j'imagine les personnages. Après on passe à une chose plus difficile : écrire. Je commence toujours par faire le plan de l'histoire. Je fais cela très rigoureusement, surtout pour les romans policiers. Je sais toujours comment l'histoire se finit. Puis, j'écris d'un seul jet tous les chapitres. Commence après le long travail d'écriture : je relis, corrige, rature, réécris. Travaillant à l'ordinateur, j'écrase mes anciennes versions pour ne garder que la plus récente, celle que j'envoie à l'éditeur. 

Quel est votre livre préféré parmi ceux que vous avez écrits et pourquoi ?

 

M. P. : Je ne vais pas vous donner de réponse car je pense que tous mes livres sont intéressants ! Mon préféré, c'est celui que je suis en train d'écrire, car je suis en plein dedans ! 

Avez-vous un genre préféré ?

 

M. P. : Pas vraiment. Il n'y a que la fantaisy que je n'apprécie pas. Je n'en écris donc pas, je ne sais pas faire... 

Quels sont les sujets qui vous intéressent et pourquoi ? 

 

M. P. : C'est une question difficile !.. Ce qui m'intéresse, c'est l'humain, ce qui le bouleverse, le fait vibrer, évoluer, les drames et les joies qui le traversent. C'est pourquoi tout ce qui m'entoure est source d'inspiration. 

Vos histoires se déroulent souvent au Moyen-Âge : pourquoi choisissez-vous cette période historique ?

 

M. P. : Le Moyen-Âge, c'est une période très longue, mais j'aime beaucoup la période du XIIIe siècle qui est une période d'accalmie, une période de joie retrouvée. D'ailleurs, vous le savez peut-être, à cette époque on avait rajouté aux sept péchés capitaux un péché supplémentaire : la tristesse ! 

 

Nous remercions Martine Pouchain d'avoir répondu à nos questions

et d'avoir dédicacé nos livres ! 

Les élèves de 5e1

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