Bonjour, chères lectrices et chers lecteurs du blog ! Aujourd'hui, je vais vous présenter Anne-Laure Bondoux. J’ai eu la chance de pouvoir la rencontrer et de passer une journée entière avec elle. Anne-Laure Bondoux est une autrice passionnée par son métier et d’une très grande gentillesse. Je ne suis pas près d’oublier cette journée exceptionnelle !
Originaire de Bois-colombes dans les Hauts de Seine, elle vit aujourd'hui à Paris. Après des études de Lettres, elle s'est particulièrement intéressée à l'écriture chez les enfants en difficulté, avec qui elle a monté des ateliers d'écriture qui ont reçu le prix Fondation de France.
Après avoir fait du théâtre et écrit des chansons, elle a rejoint en 1996 la rédaction de J’aime lire à Bayard Presse, puis a participé au lancement du magazine : J’aime lire max.
Depuis les années 2000, elle se consacre entièrement à l’écriture de romans, qui ont reçu de très nombreux prix et qui ont été traduits dans le monde entier, mais continue à se rendre régulièrement dans les collèges pour faire partager sa passion de l’écriture.
Elle parcourt en ce moment la France entière pour parler de son dernier roman Nous traverserons des orages dont elle fait une lecture musicale. Vous pourrez la retrouver en Bretagne au début du mois de juillet, au Mans début octobre et à Fougères à la mi-novembre.
Après avoir fait du théâtre et écrit des chansons, elle a rejoint en 1996 la rédaction de J’aime lire à Bayard Presse, puis a participé au lancement du magazine : J’aime lire max.
Depuis les années 2000, elle se consacre entièrement à l’écriture de romans, qui ont reçu de très nombreux prix et qui ont été traduits dans le monde entier, mais continue à se rendre régulièrement dans les collèges pour faire partager sa passion de l’écriture.
Elle parcourt en ce moment la France entière pour parler de son dernier roman Nous traverserons des orages dont elle fait une lecture musicale. Vous pourrez la retrouver en Bretagne au début du mois de juillet, au Mans début octobre et à Fougères à la mi-novembre.
Voici quelques romans d’Anne-Laure Bondoux que j’ai lus.
Dans ce roman, Anne-Laure Bondoux retrace l’histoire captivante d’Olivier et celle de sa famille, la famille Balaguère, une famille qui a traversé les orages des guerres successives. Quatre générations vont ainsi défiler sous tes yeux avec leurs secrets, leurs doutes, leurs douleurs et leurs espoirs…
Ce roman a reçu la Pépite d’Or 2023 du Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil
L’aube sera grandiose (2017)
C’est l’histoire de Nine, 16 ans, qui découvre une nuit toute la vérité sur sa famille, une vérité que sa mère lui a cachée pendant des années. De secrets en révélations, quand l’aube se lèvera, plus rien ne sera comme avant.
Ce roman a reçu le Prix Vendredi 2017.
Le temps des miracles (2009)
Dans le Caucase en guerre, Koumaïl vit avec Gloria qui s’est occupée de lui depuis que sa mère a disparu. Quand il a 12 ans, ils décident de partir pour la France. Tout bascule alors pour Koumaïl, qui se retrouve seul dans un pays qu’il ne connaît pas.
À travers ce récit à la 1ère personne, on retrace le parcours du jeune garçon, un parcours semé d’embûches, d’épreuves et de secrets dévoilés…
Et j’ai commencé à lire : Les Larmes de l'Assassin (2003) qui parle de la rencontre entre un assassin et un enfant dont il a tué les parents…
À travers ce récit à la 1ère personne, on retrace le parcours du jeune garçon, un parcours semé d’embûches, d’épreuves et de secrets dévoilés…
Et j’ai commencé à lire : Les Larmes de l'Assassin (2003) qui parle de la rencontre entre un assassin et un enfant dont il a tué les parents…
Elle a écrit aussi :
Le destin de Linus Hope (2001)
Tant que nous sommes vivants (2015)
Et bien d’autres encore…
L’interview d'Anne-Laure Bondoux
1- Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ? Comment êtes-vous devenue autrice ? Cela a-t-il été compliqué ?
« J’ai toujours été passionnée par la littérature et l’écriture. Depuis mes 18 ans, j’écris des livres. Pendant 10 ans, quatre de mes romans ont été refusés. Puis un de mes textes (Noémie superstar) a été accepté. Cela m’a lancée dans la carrière.
Cela a été compliqué au début car on ne me disait pas pourquoi mes romans étaient refusés. Mais je ne me suis jamais découragée. Et après tant de refus, j’ai appris finalement beaucoup de choses. »
2- Êtes-vous fière du chemin que vous avez parcouru depuis le début de votre carrière ?
« Aujourd’hui à 53 ans, après plus de 25 ans de carrière, je me sens vraiment libre de faire ce que je veux. Par exemple, pour présenter mon dernier ouvrage, Nous traverserons des orages, je me suis lancée avec Sean Seago, qui m’accompagne à la guitare, dans une lecture musicale. C'est un bonheur pour moi d'élargir le champ de l'écriture et de la lecture, si solitaire, et de le partager, en direct, avec le public. »
3- Quelles sont vos sources d’inspiration ? Y-a-t-il des références à votre vécu dans certains de vos romans ?
« Parfois je suis foudroyée par une image ! Pour Les Larmes de l'Assassin, par exemple, c’est en regardant un plafond que j’ai imaginé l’histoire. J’y ai vu une silhouette d’enfant avec une grande ombre à côté. Parfois aussi, comme une sorte de mille-feuilles, plusieurs évènements peuvent se succéder jusqu’à former une intrigue.
Il y a aussi beaucoup de références à mon vécu dans de nombreux livres. Comme dans L’aube sera grandiose, j’ai connu, comme Nine, un bouleversement familial avec la révélation d’un secret de famille. Et comme pour Olivier dans Nous traverserons des orages, tous mes arrières grands-pères ont été au front en 1914, mes grands pères en 1939 et mon père en 1959 en Algérie.
4- De toutes les histoires que vous avez écrites, laquelle préférez-vous ?
« Je n’ai aucune préférence. J’aime tous mes livres. C’est au lecteur d’établir son propre podium. »
5- En règle générale, combien de temps mettez-vous pour écrire un livre ? Comment procédez-vous ? Qu’appréciez-vous dans votre métier ?
« J’ai mis un an à écrire Le temps des miracles, deux ans pour L’aube sera grandiose et trois ans pour Nous traverserons des orages. Je ne fais pas ce métier pour l’argent. C’est avant tout un métier passion. C’est un métier où je me sens libre.
Quand j’écris, je veux qu’on me laisse tranquille. Comme Titania, dans L’aube sera grandiose, qui se réfugie dans une cabane au bord d’un lac, j’ai besoin de cette solitude pour écrire. Et cette cabane, elle existe d’ailleurs aussi pour moi ! »
6- Vous avez écrit plusieurs livres avec J-C Mourlevat, pourquoi cette collaboration ?
« Jean Claude Mourlevat ne voulait plus écrire de romans en solitaire. Il a fait une sorte de “casting” d’auteurs et m’a choisie. Nous avons écrit 2 livres ensemble : Et je danse aussi et Oh Happy Day. J’ai bien aimé cette collaboration. J’aimerais recommencer. »
7- Vous venez de finir Nous traverserons des orages. Savez-vous de quoi parlera votre prochain livre ?
« Il y aura beaucoup de morts, ce sera un roman noir. C’est un nouveau défi pour moi. Dans six mois, j’espère qu’il sera fini. »
8- Que pensez-vous de l’arrivée de l’Intelligence Artificielle (IA) dans le domaine de l’écriture ?
« Je ne sais pas vraiment quoi en penser. Cela m’effraie un peu. »
9- Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait se lancer dans l’écriture de romans ? Quelles qualités faut-il ?
« Il faut commencer par essayer d’écrire un récit modeste et court, avec un début, un milieu et une fin. Il ne faut surtout jamais baisser les bras, et être persévérant. Il faut toujours croire en ses rêves. C’est ce que j’ai fait et j’en suis là aujourd’hui.»
Cela a été compliqué au début car on ne me disait pas pourquoi mes romans étaient refusés. Mais je ne me suis jamais découragée. Et après tant de refus, j’ai appris finalement beaucoup de choses. »
2- Êtes-vous fière du chemin que vous avez parcouru depuis le début de votre carrière ?
« Aujourd’hui à 53 ans, après plus de 25 ans de carrière, je me sens vraiment libre de faire ce que je veux. Par exemple, pour présenter mon dernier ouvrage, Nous traverserons des orages, je me suis lancée avec Sean Seago, qui m’accompagne à la guitare, dans une lecture musicale. C'est un bonheur pour moi d'élargir le champ de l'écriture et de la lecture, si solitaire, et de le partager, en direct, avec le public. »
3- Quelles sont vos sources d’inspiration ? Y-a-t-il des références à votre vécu dans certains de vos romans ?
« Parfois je suis foudroyée par une image ! Pour Les Larmes de l'Assassin, par exemple, c’est en regardant un plafond que j’ai imaginé l’histoire. J’y ai vu une silhouette d’enfant avec une grande ombre à côté. Parfois aussi, comme une sorte de mille-feuilles, plusieurs évènements peuvent se succéder jusqu’à former une intrigue.
Il y a aussi beaucoup de références à mon vécu dans de nombreux livres. Comme dans L’aube sera grandiose, j’ai connu, comme Nine, un bouleversement familial avec la révélation d’un secret de famille. Et comme pour Olivier dans Nous traverserons des orages, tous mes arrières grands-pères ont été au front en 1914, mes grands pères en 1939 et mon père en 1959 en Algérie.
4- De toutes les histoires que vous avez écrites, laquelle préférez-vous ?
« Je n’ai aucune préférence. J’aime tous mes livres. C’est au lecteur d’établir son propre podium. »
5- En règle générale, combien de temps mettez-vous pour écrire un livre ? Comment procédez-vous ? Qu’appréciez-vous dans votre métier ?
« J’ai mis un an à écrire Le temps des miracles, deux ans pour L’aube sera grandiose et trois ans pour Nous traverserons des orages. Je ne fais pas ce métier pour l’argent. C’est avant tout un métier passion. C’est un métier où je me sens libre.
Quand j’écris, je veux qu’on me laisse tranquille. Comme Titania, dans L’aube sera grandiose, qui se réfugie dans une cabane au bord d’un lac, j’ai besoin de cette solitude pour écrire. Et cette cabane, elle existe d’ailleurs aussi pour moi ! »
6- Vous avez écrit plusieurs livres avec J-C Mourlevat, pourquoi cette collaboration ?
« Jean Claude Mourlevat ne voulait plus écrire de romans en solitaire. Il a fait une sorte de “casting” d’auteurs et m’a choisie. Nous avons écrit 2 livres ensemble : Et je danse aussi et Oh Happy Day. J’ai bien aimé cette collaboration. J’aimerais recommencer. »
7- Vous venez de finir Nous traverserons des orages. Savez-vous de quoi parlera votre prochain livre ?
« Il y aura beaucoup de morts, ce sera un roman noir. C’est un nouveau défi pour moi. Dans six mois, j’espère qu’il sera fini. »
8- Que pensez-vous de l’arrivée de l’Intelligence Artificielle (IA) dans le domaine de l’écriture ?
« Je ne sais pas vraiment quoi en penser. Cela m’effraie un peu. »
9- Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait se lancer dans l’écriture de romans ? Quelles qualités faut-il ?
« Il faut commencer par essayer d’écrire un récit modeste et court, avec un début, un milieu et une fin. Il ne faut surtout jamais baisser les bras, et être persévérant. Il faut toujours croire en ses rêves. C’est ce que j’ai fait et j’en suis là aujourd’hui.»
Merci à Anne-Laure Bondoux d'avoir accepté de rencontrer notre journaliste et de répondre à ses questions.
Timothée, 6ème 5
Super
RépondreSupprimerChocolatchaud 📚
Super pour en savoir plus
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