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Chapitre 5
Le paysage devant nous change de plus en plus, les sentiers et les collines sauvages laissent place à de grandes routes pavées et le calme des vastes plaines, à l'agitation humaine. Le ciel est devenu plus sombre : peut-être parce que l'on s'approche de la nuit? Les lumières des torches au loin m'indiquent que nous allons vers une ville plus grande que celle de mes deux amis :
« Maotys ?
- Oui?
- Comment s'appelle cette cité ?
- Elle s'appelle Ebadlose c'est ici que nous allons essayer de trouver un logement pour cette nuit », répond-il.
Bien que cette ville soit plus grande que celle de Maotys et d'Élise, ses portes sont bien moins majestueuses que celle des deux hercaliens : il n'y a que deux colonnes de marbre blanc qui se rejoignent formant ainsi un arc au-dessus de nos têtes. Pas de statues ni de belles décorations.
Après avoir longuement erré dans Ebadlose, nous arrivons enfin devant une auberge. Sur un panneau est écrit : « auberge Nephtys ».
Maotys part réserver une chambre. Pendant ce temps, Myo et Élise vont chercher à manger et je me retrouve seule. Depuis le début de notre voyage, j'ai comme l'impression d'être observée. Je me retourne et aperçois une ombre traversant la route et s'engouffrant dans une ruelle.
Lorsque tous mes compagnons me rejoignent je ne leur dis pas ce que j'ai vu car ils m'auraient sûrement répondu ceci: « Célestia, dans cette ville, il y a du monde partout et cette ombre devait être ici par hasard ! », mais moi je suis pratiquement sûre de ce que j'ai vu.
Élise agite quelque chose dans sa main en disant :
« Regardez! J'ai trouvé une carte de l'Hercaliazie !
- Oui et aussi à manger ! ajoute Myo.
- Comme cela, ce sera plus simple de nous repérer !
- Oui et aussi de manger! insiste-t-il.
- Moi j'ai réservé une chambre de trois personnes, la chambre numéro vingt six! clame Maotys nous montrant une clef.
- Oui et aussi à… trois personnes?! s'exclame Myo.
- Oui, trois personnes.
- Mais nous sommes quatre!
- Tu te considères comme une personne toi? se moque le jeune Hercalien.
- Évidemment!
- Laisse-moi rire, toi, une personne ?!
- Oui !
- N'importe quoi.
- Mais si !
- Non car …
- Vous allez arrêter vous deux, intervient Élise, on dirait des enfants de cinq ans! »
Après avoir jeté un coup d'œil amusé aux deux querelleurs, je regarde de plus près cette fameuse carte : l' Hercaliazie paraît relativement circulaire mais surtout, dans un coin, un schéma indique très clairement qu'elle est plate! Tout autour du cercle que forme ce monde, est écrit « sto dere hintre». Je demande à Élise ce que cela veut dire :
« Ça veut dire « les chutes de l'infini ».
- Pourquoi elles font le tour de l'Hercaliazie ? Et pourquoi ce nom ? Interrogé-je, curieuse d'en savoir plus.
- C'est très simple, on appelle ces chutes « Les chutes de l'infini » ou « l'Océan infini » parce c'est un océan dont l'eau se déverse dans l'univers ; étant donné que l'univers est infini, ce sont comme des cascades infinies, répond-elle, tout en veillant à ce que les garçons ne recommencent pas à se disputer.
- Je ne vois pas d'océan qui encercle le continent …
- C'est normal, on ne le vois jamais, dit-elle.
- Hein! Pourquoi ? C'est dangereux tout de même! Et si des personnes allaient sur cet océan et tombaient dans l'univers ?
- Il faudrait le vouloir quand même car il y a une énorme chaîne de montagnes qui fait le tour de ce monde. D'ailleurs c'est grâce aux montagnes que cet océan ne se tarit jamais, avec les glaciers qui fondent mais aussi et surtout aux rivières souterraines, explique-t-elle.
- Comment peut-il geler dans ce climat ? Tu m'as dit hier qu'il faisait toujours chaud! m' exclamé-je.
- Tu sais, sur les montagnes, le temps est très différent, et il y a aussi les dieux, ne l'oublie pas. Tous les phénomènes ne sont pas naturels.
- Ce doit être très impressionnant de voir cet océan.
- Sûrement, mais pour trouver l' Océan infini, il faudrait descendre sous terre, trouver une des trois mille cent soixante-sept rivières souterraines de l'Hercaliazie, presque personne ne trouve cet océan.
- Pourquoi parles-tu des rivières souterraines ?
- Parce que ce sont toutes les rivières souterraines qui s'évacuent dans les chutes. C'est pour cela que l'océan ne s'assèche jamais.
- D'accord. Intéressant. Bizarre, mais intéressant. »
Maotys, qui a fini de se disputer avec Myo, nous mène à la chambre, au rez-de-chaussé de l'auberge. Il ouvre la porte avec la clef de métal forgé. J'entre dans le séjour : il est bleu et blanc. Au centre de la pièce se trouvent une table et ses quatre chaises, en face de celles-ci une grande fenêtre sans vitre et dans un coin de la pièce se dresse une grande armoire. Quant à la chambre, elle est rose et blanche ; en face de la porte, trois lits se côtoient. À côté, posés sur un meuble de bois clair, deux bustes en marbre (pour une fois qu'il n'y a que deux objets en marbres dans une pièce!) nous regardent avec un air bienveillant. Dans une autre pièce, un bassin ressemblant un peu à un bain dans les anciens thermes romains nous accueille. Pendant que Maotys, Élise et moi nous prélassions dans ce bain, Myo se lèche abondamment le pelage en nous répétant : « Ce n'est pas possible, regardez mon état! Je déteste ce monde poussiéreux! ».
Après cette petite baignade, j'entre dans la petite chambre et m'approche des deux bustes. En dessous de celui dont le visage est un peu repoussant, avec de la barbe et de grands sourcils, une petite note indique quelque chose que je ne peux lire. Peut-être une écriture ancienne. Je me tourne vers Maotys pour lui demander ce que cela veut dire, il me répond :
« Je ne sais pas ce qui est écrit sur la note mais je peux te dire que ce personnage c'est Bès, le dieu du foyer dans la mythologie égyptienne. À côté, il y a Hestia qui joue le même rôle que lui dans la mythologie grecque. Les dieux d'Hercaliazie sont presque toujours représentés par paire.
- Pourquoi ?
- Tout simplement parce que les dieux qui veillent et dirigent notre monde sont en réalité les dieux de la mythologie grecque mais aussi de la mythologie égyptienne. D'ailleurs, dans le passé cela a provoqué beaucoup de guerres entre les deux catégories.
- Ils ont combattu avec leurs pouvoirs ? demandé-je, en imaginant la scène.
- Non, ils auraient pu se faire mal ! Ils faisaient comme la plupart des personnes maintenant sur Terre : il donnaient des ordres et, des individus, la plupart du temps des créatures très fortes qui ont une résistance physique hors du commun, étaient chargées de les exécuter. Autant te dire que leur passé est assez sanglant.
- Ce n'est pas très glorieux, remarqué-je, mais ils se battent encore à l'heure qu'il est ?
- Ils ne se battent plus maintenant et heureusement, sinon le monde serait à feu et à sang! Tu n'imagines même pas une guerre comme celle-ci ! À un moment, les dieux ont remarqué que c'était plus intelligent de s'entraider que de se battre infiniment.
- D'accord, c'est vrai que c'est un peu plus malin. »
Je me glisse sous un drap léger comme de la soie, d'ailleurs c'est peut-être de la soie… ou peut-être pas, comment le savoir dans ce monde de fous furieux ?!
Le sommeil m'emporte dans un magnifique paysage de montagnes comportant des ombres au loin, je m'approche en planant (après tout nous sommes dans un rêve, ne l'oubliez pas) mais plus je m'approche plus l'environnement se transforme pour finalement m'envoyer des images affreuses : du sang, des créatures immondes, les visages de mes amis ravagés par la douleur, et des flammes, d'énormes flammes, dangereuses, menaçantes, cruelles.
J'ouvre les yeux. Le soleil n'est pas encore levé, mais cela ne saurait tarder. Myo remue près de moi. Il est peut-être dérangé par les pensées négatives qui émanent de mon cerveau. Je pense que tous les rêves ont une signification particulière, même si l'on ne la comprends que plus tard, si celui de cette nuit prévoit quelque chose du genre, je ne suis pas prête de retourner chez moi! Abattue, je me lève et regarde par la fenêtre tout en me disant que, décidément si quelqu'un voulait nous cambrioler, il n'aurait pas grand chose à faire, à part enjamber le mur et passer par l'ouverture. Je suis de si mauvaise humeur que le songe s'efface jusqu'à ce que je n'y pense plus du tout. Je décide de prendre un bain dans les thermes privés (Maotys m'a appris ce mot hier. Apparemment, cela lui a coûté assez cher cet espace, autant en profiter !).
Après m'être lavée, j'entreprends d'observer la carte de plus près. Mes compagnons m'ont juste annoncé que nous allons voir les dieux afin de leur demander la permission de rentrer chez nous (enfin, lorsque nous aurions résolu ce fameux mystère de dieux « enlevés », personnellement, je n'y crois pas. Si ce sont des dieux, ils doivent pouvoir se défendre tout seuls, comment auraient-ils pu être enlevés ? Passons…). Je sais que les dieux habitent sur l'île d'Hercalias et que… non c'est tout. Il faudrait quand même que je me renseigne un peu plus sur notre destination! Je ne suis pas prudente !
Le temps de trouver la carte entre des choses vraiment étranges – pourquoi Élise a-t-elle emmené des yeux de je ne sais quoi dans un bocal? – le soleil s'était déjà levé. Je m'assois sur une des quatre chaises et commence à mieux observer l'Hercaliazie. Tiens, cette planète regorge de prairies, de forêts et de lacs. Je ne comprends pas pourquoi j'imagine toujours le reste de ce monde comme chaud, sec, sans vie et désolé mais en fin de compte, c'est tout le contraire! Il n'est pas difficile de trouver le palais des dieux : le temple est bien mis en valeur par différentes inscriptions en couleur, comme « leef bri cinatroo » ou « loru mani noniu graf ». Aussi, il est au centre de l'île d'Hercalias, elle-même au centre de l'Hercaliazie. Je relève la tête. Quelque chose bouge à la fenêtre. Je sursaute et me précipite à son rebord. Au début je ne vois rien puis, j'entrevois une ombre fugitive au coin de la rue. Cette fois j'en suis sûre : nous sommes suivis.
« Qu'est-ce que tu fais ? demande une voix ensommeillée.
- Heu... J'avais l'impression que quelqu'un nous suivait.
- Pourquoi quelqu'un nous suivrait ? Tu es sûre de toi ? interroge de nouveau Myo.
- Certaine ! Il y avait une personne qui me regardait !
- Hmm, tu dois certainement te tromper, nous l'aurions remarqué si nous étions observés. »
Je ne réplique pas : il a sûrement raison… Pourquoi voudrait-on nous suivre ? Ce n'est sûrement qu'un gamin qui voulait voler des objets de valeur.
Après avoir mangé un peu et m'être préparée à une grande marche, je suis Maotys qui nous indique le chemin à prendre pour la plage blanche (c'est le nom que les hercaliens ont donné à cette plage), afin d'embarquer pour l'île d'Hercalias. Je pense que je ne connaîtrais jamais de marche aussi harassante. Le soleil projette sur nous des rayons tellement chauds que j'ai l'impression de fondre. Au loin, nous pouvons apercevoir les contours flous d'une petite ville. À l'horizon une mer s'étend à perte de vue. Maotys pointe son doigt vers celui-ci :
« Voici enfin la « vil tramir liv vil tramir »
- La quoi ? interrogé-je, perplexe.
- La « vil tramir liv vil tramir », répète-t-il.
- Ce que veut dire mon idiot de frère, c'est que ce que tu as devant toi, est une cité qui se nomme « la ville avant la ville », intervient Élise.
- C'est étrange comme nom, pourquoi l'avoir appelée ainsi ?
- Peut-être parce que les hercaliens manquent cruellement d'imagination ? demande Myo.
- Non, tout simplement parce que c'est la stricte vérité… Cette ville est la dernière avant la celle des dieux, répond simplement Maotys.
- Mouais… c'est bien ce que je dis, les hercaliens manquent cruellement d'imagination.Bref, nous ne sommes donc plus très loin ? J'ai mal aux pattes moi ! Je vous signale que j'ai les coussinets fragiles !
- Si, nous sommes encore loin. Les dieux aiment la nature et ne veulent personne sur leur île. Et pour tes coussinets, tu devras t'y faire, nous en avons encore pour une bonne après-midi. L'Hercaliazie n'est pas très grande mais tout de même !
- Ah… »
Maotys nous conduit à travers un dédale de rues, si bien que je perds le sens de l'orientation au bout du troisième carrefour. Soudain, des cris retentissent au loin :
« Vel trori ! Vel trori !
- Vel quoi ?
- Vel trori, répond Maotys en blêmissant.
- Cela signifie les… les… les chimères ! explique Élise, aussi pâle que son frère.
- Encore elles ! s'exclame Myo.
- Pourquoi sont-elles ici ? D'habitude elles restent dans les campagnes. Elles n'ont pas le droit d'aller dans les villes,
- On s'en fiche ! Il faut se réfugier quelque part ! Allons vers la plage, puisqu'elles attaquent la ville. Dépêchez-vous ! »
Nous arrivons après avoir contourné le troupeau de chimères parmi la foule qui se dirige dans le sens opposé.
La plage est déserte. Le sable blanc se détache sur la mer turquoise. Je comprends pourquoi elle s'appelle ainsi : le sable est si clair que l'on a presque l'impression de voir de la neige.
Au loin, les vagues s'écrasent sur une falaise dépourvue de verdure. Quelques barques et bateaux dérivent sur une mer calme, ce qui m'étonne d'ailleurs, car le vent froid me fouette le visage, emportant au passage des grains de ce sable doux et fin. Pourtant, seules quelques vaguelettes viennent lécher le rivage. En portant mon regard vers l'horizon, je peux apercevoir l'île dont on m'a tant parlé. Elle paraît verdoyante : des arbres gigantesques contrastent avec le bleu du ciel parsemé de nuages cotonneux. Ce paysage est si pur… Il surpasse en beauté tout ceux que j'ai pu voir précédemment et, même si je n'aime pas l'Hercaliazie, je dois avouer que les paysages ont l'air d'être sortis d'un rêve ou d'un tableau de peintre à l'imagination débordante. Mes amis partent chercher une embarcation tandis que je continue à contempler cet endroit, émerveillée. Si les cris d'effroi résonnants dans la ville n'étaient pas présents, je pourrais me croire au paradis. Les voix de Myo et de Maotys se taisent au loin, comme les hurlements des villageois : soit les chimères les ont tous tuées, soit elles sont parties (personnellement, je préfère la seconde proposition). Seule et dans le silence ponctué par le rythme régulier des vagues, je ressens un sentiment que je n'ai jamais eu auparavant : la solitude.
« FRAAQ! »
Je me retourne dans un sursaut de frayeur pour voir une gueule emplie d'énormes crocs à quelques centimètres de mon visage. Mes paupières se ferment. Je m'attends à recevoir une douleur mortelle mais, rien du tout… Étonnée, j'ouvre les yeux pour me retrouver nez à nez avec deux grands yeux roses. Une petite fille étonnante se tient juste devant moi. En effet, il n'y a pas que ses yeux qui sont roses, ses cheveux le sont tout autant ! Un petit animal est dressé sur sa tête comme un suricate. Elle parle d'une belle voix claire :
« loo tti mo ji!
- Désolée, je ne te comprends pas.
- Oh! Tu parles une des langues de la Terre. Heureusement que je les aies toutes apprises! Si je n'avais pas été là, tu serais sur le sable, sans tête, avec boyaux apparents !
- Gloups... merci.
- Que fais-tu ici, créature de la Terre ? demande-t-elle avec un curieux accent.
- J'attends des... des... amis.
- Ah oui ? Ils ne savent pas que c'est dangereux de te laisser seule avec des bêtes sauvages non loin ?
- Nous pensions qu'elles étaient de l'autre côté de la ville et...
- Ouais, ouais, c'est bon j'ai compris. Je m'appelle Lizzie, tu me connais sûrement non? coupe-t-elle.
- Pourquoi devrais-je te connaître ?
- Eh bien, je suis la fille de Napharo d'Hercalias, le transmetteur et je dois traverser la mer pour me rendre chez moi.
- D'Hercalias? Maotys m'a parlé de cette famille. Alors c'est toi qui rapportes les paroles des dieux?
- Hé! Je te dis que je suis la FILLE du transmetteur! J'ai encore du temps avant de rester toute la journée au palais à donner des ordres!
- As-tu déjà vu les dieux?
- Pourquoi?
- Non, comme ça.
- Oui je les ai vu plusieurs fois.
- Et comment sont-ils?
- Je n'ai jamais parlé à l'un d'eux mais certains ont l'air doux, d'autres méchants, je pense qu'ils sont comme toi et moi, avec du pouvoir... beaucoup de pouvoir. Mais pourquoi me demandes-tu cela?
- Parce que je dois aller les voir. J'ai besoin de leur aide.
- Oh, tu vas de l'autre côté! Personne n'a le droit de s'y aventurer normalement, sauf ma famille bien sûr. C'est le territoire sacré, le territoire des dieux mythologiques. »
Je lui raconte toute l'histoire, de l'usine jusqu'aux chimères. Sans lui mentionner ma sensation désagréable d'être observée, ni l'ombre mystérieuse que j'ai cru voir : après tout, je ne la connais pas et il n'est pas prudent de dévoiler ses sentiments à des inconnus. Tout le monde sait cela (oui, je sais ce que vous allez me dire « Mais Célestia, ce n'est pas prudent non plus de lui raconter toute ton histoire! », vous avez sûrement raison. Seulement, j'ai besoin de parler à quelqu'un, et puis cette Lizzie a l'air sympathique, elle m'a même sauvé la vie alors...). Elle reprend la parole :
« Comment t'appelles-tu?
- Célestia.
- C'est étrange comme prénom. Alors Célestia nous avons un comprommis.
- Comment cela?
- Je vous fais entrer sur l'île, qui, normalement est interdite à toute autre personne que les dieux et ma famille et en échange je traverse avec vous, je n'ai pas encore d'embarcation en fait...
- Eh bien je suppose que tu ne me laisses pas le choix. Mais je trouve quand même cela bizarre que mes amis ne m'aient pas prévenue pour l'interdiction.
- Merci bien, répond-elle, n'ayant retenu que ce qui la concernait.
- Qu'est-ce qui se passe ici? intervient Maotys, revenu de la location de bateaux. »
- Je présente mes compagnons à Lizzie et leur explique la situation.
Et mon périple continue.
(Attendez, attendez avant de passer au chapitre suivant, à ce moment là de mon aventure, j'avais omis un léger détail qui m'est revenu à l'esprit quelques secondes plus tard: Myo est un chat, et comme tous les chats, il n'aime pas l'eau... Voilà, voilà.)
A suivre...
De mieux-en-mieux ! Plus j'avance dans l'histoire, plus j'ai envie de lire la suite. Yoan bertrand
RépondreSupprimerSuperbe, j'adore ton roman !
RépondreSupprimer(Tout du moins de 5ème chapitre le seul que j'ai vu)
Continue !!
- Hippolyte Le Baron