EDITORIAL


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ÉDITORIAL

Le Monde de Verlaine a deux objectifs : permettre aux élèves de s'exprimer sur l'actualité (au sens très large) et les éduquer aux médias.

Ainsi, tous les lundis, en salle 5, de 13h à 13h50, sous la direction de M. Aupée, les élèves volontaires pourront venir écrire sur un sujet d'actualité de leur choix (international, national, régional, Évrecy, collège). Ils pourront aussi écrire un article "coup de cœur" ou participer à la Web-TV, La Télé de Paul.

En outre, les enseignants du collège et des écoles du secteur pourront également proposer à la publication des travaux d'élèves réalisés en classe afin de les mettre en valeur.

vendredi 24 mars 2023

L'identité vue par deux classes de 5e

Les élèves des 5e1 et de 5e5 ont travaillé en classe sur la notion d’identité : nous avons tous une identité, c’est un droit. Une identité, c'est un nom, un prénom, une date et un lieu de naissance… A partir d’un film de cinéma, vu en classe, Couleur de peau : miel (2012), ils ont réalisé un exercice d’écriture de résumé du film, réalisé en classe, à partir de trois thèmes : 1. Jung et son portrait ; 2. Ses relations avec ses deux familles, biologique et adoptive ; 3. Ses relations avec son pays natal, la Corée du Sud, le Japon, l’Asie, et les autres enfants sud-coréens adoptés. Maintenant, découvrons ce film et le travail de trois élèves de 5e.


Pour commencer, voici la bande annonce de ce film :


Puis, nous pouvons découvrir les trois textes écrits par les élèves de 5e :

Couleur de peau : miel est un livre de bande dessinée écrit par Jung et un film, qui parle de l’identité. Au début du film, nous pouvons apercevoir plusieurs Asiatiques dans un orphelinat. Nous faisons la rencontre de Jung qui est un orphelin vivant dans les rues de la Corée du Sud. Peu après, dans le film, Jung se fait adopter par une famille belge, qui a déjà 4 enfants : Catherine, Cédric, Coralie et Gaëlle. Quand Jung entre en primaire, il devient pervers, tricheur et voleur. Quand il va en cours et qu’il croise un autre Sud-Coréen adopté, il change immédiatement de trottoir, car Jung se croit Japonais, et quand il croise un autre coréen, il se moque de lui en lui disant qu’il n’est pas Japonais. A l’école, il regarde sous les jupes des filles. En contrôle, il copie sur sa sœur Coralie. Mais un jour, Jung fait la chose de trop, il prend son carnet et le modifie entièrement avant de le montrer à son père, qui était fier de lui, pensant qu’il avait eu plein de bonnes notes. Quelques heures après, les parents de Jung étaient convoqué par la directrice, qui leur expliqua toute la supercherie. Le père déçu et en même temps fou de rage, en rentrant, appela Jung au garage, il l’attendait avec un fouet et frappa Jung de toutes ses forces. Après quelques jours, son frère Cédric acheta un pistolet et le montra à Jung qui eut l’idée d’aller à un poulailler et de tirer sur les poules. Quand ils rentrèrent, c’était la mère avec le fouet qui frappa Jung et son frère, de toutes ses forces, elle aussi. Après la nuit, nous pouvons voir Jung et sa famille adoptive, plus vieille cette fois-ci. Jung est fan de dessin, il crée des mini-BD et des brouillons de dessin. Il fait la rencontre d’une Sud-Coréenne, nommée Kim, qui devient son amie, avec laquelle il passe la plupart de son temps. Jung rencontre des amis sud-coréens de Kim, il leur montre ses dessins, qu’ils aiment énormément. Plus tard, Jung va vivre ailleurs, chez un prêtre, qui est son professeur de religion du lycée. Jung était accro à une chose : le riz blanc mélangé avec du tabasco. Cela lui faisait mal au ventre, mais il adorait ça. Une fois, en allant au magasin, il croise sa sœur Gaëlle, qu’il évitait dans tout le magasin, mais un moment sa sœur le rattrape, elle était triste du fait que Jung l’esquiva, elle lui dit aussi que sans Jung à la maison, tout était différent. On le retrouve le soir manger du riz blanc avec du tabasco. Quand il va se coucher, impossible pour lui de dormir, il ne faisait que vomir, le prêtre appela la mère adoptive de Jung pour le conduire à l’hôpital, pour lui donner du sang, pour qu’il reste en vie.

Noah

Au début du film, en 1971, Jung a 5 ans et vient d’être envoyé en Belgique afin de rejoindre sa famille adoptive. Depuis, il renie ses origines coréennes. En grandissant, il devient un enfant assez perturbateur. Lorsque ses parents décident d’adopter une autre Coréenne abandonnée, qu’ils nomment Valérie, cela lui donne l’impression qu’il est délaissé. Plus il grandit, mois i a l’impression que sa mère l’aime. Il devient un élève perturbateur. Adolescent, il découvre la culture du Japon et « maudit » donc ses origines coréennes. A 17 ans, il ressent le besoin de s’écarter de sa famille adoptive et part vivre temporairement chez son professeur de religion du lycée. Pendant ce séjour, il ne mange que du riz et du tabasco et cela le rend extrêmement malade. Sa mère est obligé de venir le chercher et l’emmener à l’hôpital. Après 15 jours là-bas, il revient chez ses parents, et son frère, Cédric, s’énerve contre lui, à cause de la somme d’argent que leurs parents ont dû payer. Jung part en pleurant et sa mère vient le réconforter. C’est là qu’il apprend que sa mère adoptive l’aime vraiment et que ça ne sert à rien d’imaginer une mère biologique qu’il ne verra jamais. C’est également là qu’il apprend que sa mère adoptive devait avoir un autre enfant mais que celui-ci est mort à la naissance. On apprend que Valérie est morte dans un mystérieux accident de voiture. A la fin du film, il revient en Corée du Sud et il dit : « je ne suis ni blanc, ni noir, j’ai la peau couleur : miel ».

Johanna

Jung Sik Jun est un garçon né à Séoul, en Corée du Sud en 1966. Dans le cadre d’un programme d’adoption après la guerre de Corée (1950 – 1953), il est adopté par une famille belge en 1971 et grandit en Belgique dans sa famille adoptive. Il y a bien sûr ses parents adoptifs dont on ne connaît pas les prénoms, son frère, Cédric, et ses sœurs, Catherine, qui est la plus grande, Coralie, qui est la deuxième plus grande et pour finir, Gaëlle, la petite dernière. Un peu plus tard, les parents adoptent une petite Coréenne, qu’ils prénomment Valérie, mais celle-ci meurt dans un accident de voiture à 25 ans. Jung ne connaît rien de ses parents biologiques, mais il imagine sa mère en la dessinant. La mère adoptive de Jung ne montre pas ses sentiments envers ses enfants. Jung et ses sœurs et son frère déposaient des lettres sous son oreiller pour qu’elle les aime davantage, mais en réalité elle les lisait et les gardait dans une boîte. Jung volait les planches à pain et les cassait en deux, car il fait du karaté. Jung rencontre une fille du nom de Kim. Kim est Coréenne comme Jung, bien que Jung n’aime pas les autres Coréens. Jung et Kim parlent ensemble de dessin. Quand Jung devient plus grand, il va vivre chez son professeur de religion, avec quelqu’un d’autre qui est d’origine vietnamienne, Min. Un jour, Jung va faire ses courses, quand il croise une de ses sœurs et il l’évite un peu et après il s’excuse auprès d’elle. Une fois rentré il se fait du riz tabasco et il tombe malade et finit à l’hôpital. Ses parents sont venus le chercher. La mère de Jung lui dit que si elle est sévère, c’est parce qu’elle avait perdu un enfant à la naissance.

Léxane
 
Vous pouvez également découvrir cette histoire grâce à la BD en 4 tomes de Jung :
 
 
M. Ploteau

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