EDITORIAL


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ÉDITORIAL

Le Monde de Verlaine a deux objectifs : permettre aux élèves de s'exprimer sur l'actualité (au sens très large) et les éduquer aux médias.

Ainsi, tous les vendredis, en salle 5, de 13h à 13h50, sous la direction de M. Aupée, les élèves volontaires pourront venir écrire sur un sujet d'actualité de leur choix (international, national, régional, Évrecy, collège). Ils pourront aussi écrire un article "coup de cœur" ou participer à la Web-TV, La Télé de Paul.

En outre, les enseignants du collège et des écoles du secteur pourront également proposer à la publication des travaux d'élèves réalisés en classe afin de les mettre en valeur.

lundi 9 mars 2020

Mon voyage en Asie du Sud-Est (n°7)

Je m'appelle Victor et je suis un élève de 6e1 d'Evrecy. Pendant trois mois, vous ne pourrez pas me croiser dans la cour du collège car, avec ma famille, je vais visiter trois pays d'Asie du Sud-Est : le Myanmar (ex. Birmanie), le Laos et le Cambodge. Au cours de ce trimestre, je vais en profiter pour vous envoyer quelques "cartes postales" afin de vous faire découvrir ces pays !


Arrivés au Cambodge après le Laos et le Myanmar, nous découvrons une commune nommée Siem Reap (se prononce Sim Rip).
 
Nous sommes partis toute la journée avec notre guide nommé Christophe pour découvrir Siem Reap et ses environs. Christophe nous explique que Siem Reap est une commune car c’est un regroupement de plusieurs villages, la notion de quartier n’existe pas au Cambodge. Au cours de notre visite nous avons pris le bateau pour nous diriger vers le lac Tonlé Sap. Il est le plus vaste lac d’eau douce d’Asie du Sud-Est avec ses 2500 km² à son plus bas niveau (en saison sèche avril-mai) à son plus haut niveau sa superficie peut atteindre 16 000 km², c’est à dire l’équivalent de la moitié de la Belgique. Sa superficie augmente grâce aux fontes des glaces de l’Himalaya dans le Mékong et grâce la mousson (grande période de pluie entre mai et octobre).
 
Le lac est considéré comme le cœur du Cambodge car c’est une ressource extrêmement importante pour le pays. On peut y pratiquer la pêche et utiliser son eau pour les cultures comme les rizières qui ont besoin d’énormément d’eau, le riz étant la culture principale du Cambodge. Le long du Mékong sont construits des barrages hydro-électriques qui permettent la fabrication d’électricité. Le lac et le Mékong font donc vivre des millions de personnes.

 
Au cours de notre visite nous avons traversés un village à pied qui devra être recouvert d’eau à la suite de la mousson et la fonte des glaces. Il existe deux types de maisons : les maisons flottantes qui elles flottent sur l’eau et les maisons sur pilotis qui sont dressées sur des grands et solides bâtons qui leurs permettent de rester au-dessus de l’eau. 
 
 
 
Les Cambodgiens mesurent chaque année le niveau d’eau maximum, nous avons pu constater que le niveau baissait énormément chaque année (sauf en 2011 du fait d’un cyclone). Le niveau de l’eau baisse à cause :

  • Des rizières qui consomment énormément d’eau.
  • Des barrages le long du Mékong
  • Du réchauffement climatique ; la neige tombe moins sur l’Himalaya donc la glace ne se forme presque plus ce qui fait que elle ne fond plus, donc moins d’eau dans le Mékong et dans le lac. Les habitants constatent aussi que la période sèche dure plus longtemps et que la mousson apporte moins de quantité de pluie.
 
 
Le réchauffement climatique, ici aussi a énormément d’impacts : certains pêcheurs doivent changer d’activité, des villages doivent changer d’endroit, d’autre changer de mode de vie.
 
Vers à soie et criquets
 
A très bientôt !

Victor, 6e1

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